Inventaire du patrimoine bâti de la Baie-James
Type :
Inventaire-évaluation
- Régionale
Portée :
- 2018 - 2020
Année :
Maître d'oeuvre :
- Société d'histoire régionale de Chibougamau
Exécutant :
- Service d'aide-conseil en rénovation patrimoniale
- Société d'histoire régionale de Chibougamau
Résumé
L'histoire de la Jamésie est aussi riche que le territoire qui l'abrite. Les peuples autochtones ont habité cette région depuis des temps immémoriaux, mais c'est avec l'arrivée des premiers explorateurs européens que l'on vit émerger les premiers récits écrits sur la région. L'histoire allochtone du Nord-du-Québec est intrinsèquement liée à la découverte et à l'exploitation des ressources naturelles. Du moins, c'est l'histoire la plus racontée, la plus documentée. En effet, après les récits d'intrépides coureurs des bois qui y venaient pour commercer la fourrure, ce fut au tour de téméraires prospecteurs miniers de redéfinir l'histoire régionale en un véritable « Klondike » québécois. Le développement de l'activité minière a donné naissance à plusieurs foyers de peuplement allochtone dans la région. Après quoi, ce fut au tour de l'exploitation forestière de construire de nouvelles identités locales et régionales qui résonnent encore dans la survivance économique, politique et culturelle des Jamésiens.
L'inventaire du patrimoine bâti de la Jamésie vise à figer dans le temps, à travers des récollections scripturales du cadre bâti, une partie de la courte, mais riche histoire des municipalités et localités jamésiennes de la région du Nord-du-Québec, soit Chibougamau, Chapais, Matagami, Lebel-sur-Quévillon, Radisson et Villebois-Valcanton. S'échelonnant sur trois ans (2018-2021), le projet intègre 48 bâtiments d'intérêt patrimonial au Répertoire du patrimoine culturel du Québec, dont 24 y seront détaillés.
Le présent inventaire du patrimoine bâti de la Jamésie est un projet de la Société d'histoire régionale de Chibougamau (SHRC), dans le cadre de l'entente de partenariat triennal 2018-2021 entre l'Administration régionale Baie-James (ARBJ) et la SHRC. Le projet a été rendu possible grâce à la contribution de Patrick Lachapelle, urbaniste, du Service d'aide-conseil en rénovation patrimoniale et du ministère de la Culture et des Communications du Gouvernement du Québec.