Ursulines de Trois-Rivières
Type :
Groupe
Autre(s) nom(s) :
- Compagnie de Sainte-Ursule
- Ordre de Sainte-Ursule
- Ursulines
Date :
- 1697 –
Activité :
- Artisanat (Arts, culture et communications)
- Communauté religieuse (Religion)
- Enseignement (Éducation)
Patrimoine immobilier associé (15)
- Maison Blanche - Lieu d'occupation, Propriété, Lieu d'enseignement
- Pensionnat du Sacré-Coeur - Lieu d'occupation
- Site patrimonial des Ursulines-de-Trois-Rivières - Lieu d'occupation, Propriété, Lieu d'enseignement
- Chapelle conventuelle des Ursulines-de-Trois-Rivières
Patrimoine mobilier associé (5)
- Tabernacle - Propriété [Présumé(e)]
- Tabernacle inférieur - Propriété [Présumé(e)]
- Tabernacle de maître-autel - Objet doré
- Calice - Propriété
Plaques commémoratives associées (9)
Événements associés (1)
Groupes associés (1)
Personnes associées (3)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
Les Ursulines constituent l'une des communautés religieuses fondatrices de la Nouvelle-France. Elles tiennent leur origine de la fondation de la Compagnie de Sainte-Ursule, à Brescia, en Italie, par Angèle Merici, en 1535. La Compagnie regroupe alors 28 femmes qui désirent promouvoir les valeurs chrétiennes dans la famille, la société et l'Église. Contrairement aux congrégations de l'époque, les membres de la Compagnie vivent dans le monde plutôt que dans un cloître et sont dirigées par des femmes à la tête desquelles se trouve la mère principale. Angèle Merici place la communauté sous la protection de sainte Ursule. Elle établit une règle, mais ne définit pas d'oeuvre précise pour la Compagnie. La fondatrice est canonisée en 1807.
Au milieu du XVIe siècle, à la suite du concile de Trente et sous l'initiative de l'évêque de Milan, Mgr Charles Borromée, la Compagnie de Sainte-Ursule est réformée. Désormais cloîtrée, elle prend le nom d'Ordre de Saint-Ursule et se consacre à l'éducation des jeunes filles. Elle s'installe dans plusieurs pays d'Europe, dont la France à partir de 1592.
En 1639, les Ursulines s'installent en Nouvelle-France. Ce sont les Ursulines de Tours qui envoient Marie de l'Incarnation dans la colonie, en compagnie de Marie de Saint-Joseph et de Cécile de Sainte-Croix, dans le but de fonder un monastère et une première école pour jeunes filles à Québec. L'entreprise est financée par Marie-Madeleine de Chauvigny de Gruel de La Peltrie, qui accompagne le groupe.
En 1697, à la demande de Mgr de Saint-Vallier, évêque du diocèse de Québec, les ursulines Marie Drouet de Jésus, Marie Le Vaillant de Sainte-Cécile et Françoise Gravel Sainte-Anne fondent un monastère à Trois-Rivières. Elles s'installent d'abord dans la demeure du gouverneur Claude de Ramezay. En 1699, elles aménagent dans leur propre monastère. Mère Marie Drouet de Jésus devient la première supérieure de la communauté trifluvienne. En plus d'enseigner aux jeunes filles françaises et abénaquises, les Ursulines de Trois-Rivières ont pour mission de soigner les malades. C'est en 1732, qu'elles deviennent indépendantes des Ursulines de Québec. Elles fondent et dirigent plusieurs écoles à Trois-Rivières et dans la région, dont le Pensionnat des Ursulines (1697), qui devient le Collège Marie-de-l'Incarnation en 1935, l'École normale de Trois-Rivières (1908), et le Collège Laflèche (1969).
En 1953, les Ursulines installées dans plusieurs villes du Québec et du Nouveau-Brunswick se regroupent pour former l'Union canadienne des Ursulines, qui se divise en trois provinces : Québec, Trois-Rivières et Rimouski. Depuis 2008, les trois provinces sont fusionnées en une seule, celle du Québec.
Références
Notices bibliographiques :
- CHABOT, Marie-Emmanuel. « Chauvigny, Marie-Madeleine de ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- CHABOT, Marie-Emmanuel. « Guyart, Marie ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
- COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
- École des Ursulines de Québec et de Loretteville. L'école des Ursulines de Québec et de Loretteville [En Ligne]. www.ursulinesquebec.com
- Musée des Ursulines. Musée des Ursulines [En Ligne]. http://www.musee-ursulines.qc.ca
- THÉRIAULT, Michel. « Ursulines ». Historica Canada. L'encyclopédie canadienne [En ligne]. http://www.thecanadianencyclopedia.com/
- Union canadienne des Ursulines. Les Ursulines [En Ligne]. http://www.ursulines-uc.com/