Mosaïque (Pose de la première pierre de la chapelle)

Cette mosaïque, mesurant environ 225 cm de hauteur et 170 cm de largeur, a été réalisée en 1958. L'oeuvre représente la bénédiction de la pierre de fondation de la première chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours. La cérémonie se déroule aux abords du fleuve Saint-Laurent dans un paysage composé d'arbres feuillus, de buissons et de petits conifères. La rive sud et les collines montérégiennes apparaissent en arrière-plan.

Au premier plan, dans le coin gauche, Marguerite Bourgeoys (1620-1700) est agenouillée, les mains en prière et les yeux clos. Elle est vêtue d'une robe noire, d'un mouchoir de col blanc et d'une coiffe noire nouée au cou. Un personnage vêtu sobrement, probablement un colon, assiste à la scène dans le coin inférieur droit de l'oeuvre.

En second plan, le père Simon Lemoyne (1604-1665), prêtre Jésuite, est placé debout derrière un muret de pierre lui arrivant à la taille. Il porte une chape, une chasuble blanche ainsi qu'une étole dorée. Ses mains sont déposées sur la pierre de fondation qui comporte une cavité dans laquelle semblent insérés des objets. À sa droite, où se termine le muret, se tient Lambert Closse (1618-1662), habillé d'une chemise rouge à rabat blanc. Il porte un plateau de sa main droite sur lequel se trouve un objet.

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Cette mosaïque est conçue en Italie par un atelier vénitien, selon les plans de Giocondo Vorano (1911-1980). Elle est commandée par Paul-Émile Léger (1904-1991), archevêque de Montréal, en 1957, à l'occasion des célébrations du 300e anniversaire de la fondation de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.

L'oeuvre illustre un moment significatif dans l'histoire de la chapelle : la pose de la première pierre de fondation de la chapelle qui sera construite de 1675 à 1678 à l'instigation de Marguerite Bourgeoys (1620-1700).

Le cardinal Léger dévoile la mosaïque le 30 avril 1958, lors de la cérémonie inaugurale du mois de Marie. Elle est placée sur le mur sud-est du choeur de la chapelle.

La mosaïque forme une paire avec une seconde oeuvre de Vorano, sur le mur opposé, représentant une autre scène historique significative à la chapelle : le couronnement de la statue de la Vierge dorée par Mgr Ignace Bourget en 1848.

Depuis la restauration de la chapelle de 1996 à 1997, les deux mosaïques sont cachées derrière deux tableaux qui concordent davantage avec le programme iconographique marial du choeur.

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