Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Bourgeoys, Marguerite

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Synthèse

Née le 17 avril 1620 à Troyes, en France, Marguerite Bourgeoys est la fille d'Abraham Bourgeoys, maître chandelier et monnayeur, et de Guillemette Garnier.

Marguerite Bourgeoys se joint à la congrégation externe de la congrégation de Notre-Dame de Troyes en 1640. Elle accompagne Paul de Chomedey de Maisonneuve à Ville-Marie (Montréal) en 1653 et, cinq ans plus tard, elle met sur pied une mission vouée à l'enseignement. Elle reçoit ses premiers élèves dans une étable située près de l'hôpital Saint-Joseph.

En 1658, Marguerite Bourgeoys se rend en France pour y recruter trois jeunes filles qui l'aideront dans sa mission d'enseignement. En 1663, elle accueille les Filles du roi à Ville-Marie. Sept ans plus tard, elle fait construire une chapelle dédiée à Notre-Dame-de-Bon-Secours. Lors d'un second voyage en France, de 1670 à 1671, elle obtient du roi des lettres patentes pour l'établissement d'une congrégation religieuse en Nouvelle-France. Elle rentre à Ville-Marie accompagnée de trois de ses nièces. Après avoir ouvert un pensionnat pour jeunes filles nobles et bourgeoises à Montréal en 1676, elle fonde l'ouvroir de la Providence, une première école pour les jeunes filles pauvres. Vers 1678, elle établit une mission au village autochtone de la Montagne pour enseigner aux jeunes filles autochtones.

Marguerite Bourgeoys démissionne de son poste de supérieure en 1683. Cependant, les deux candidates à sa succession meurent dans l'incendie qui ravage la maison-mère de la congrégation. Marguerite Bourgeoys reprend donc la direction de la communauté jusqu'en 1693. La congrégation de Notre-Dame de Montréal est érigée canoniquement en communauté religieuse en 1698. Marguerite Bourgeoys prend alors le nom de soeur Marguerite du Saint-Sacrement. Elle consacre les dernières années de sa vie à la prière.

Vers la fin de sa vie, Marguerite Bourgeoys rédige ses mémoires. Ces documents sont partiellement détruits lors des incendies de la maison-mère en 1768 et en 1893. Certains extraits ont été recopiés. Ils sont conservés aux archives de la maison-mère de la congrégation et à l'archevêché de Montréal.

Elle est décédée à Montréal le 12 janvier 1700. Elle est béatifiée en 1950 et canonisée en 1982.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BERNIER, Hélène. « Bourgeoys, Marguerite ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • BERNIER, Hélène, dir. Marguerite Bourgeoys. Montréal, Fides, 1958. s.p.
  • POISSANT, Simone. Marguerite Bourgeoys 1620-1700. Montréal, Éditions Bellarmin, 1993. 109 p.

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