Mosaïque (Couronnement de la Vierge dorée par Mgr Bourget)

Cette mosaïque, mesurant environ 225 cm de hauteur et 170 cm de largeur, a été réalisée en 1957. Dans le coin inférieur gauche de l'oeuvre représentant le couronnement de la statue dite Vierge dorée, Mgr Ignace Bourget (1799-1885), évêque de Montréal, est vêtu d'une chasuble blanche serrée à la taille, d'une chape à bordure dorée et d'une étole assortie. Il est coiffé d'une mitre dorée et tient une crosse de sa main gauche. De sa main droite, il couronne la statue de la Vierge déposée sur un piédestal.


Dans le coin inférieur droit, le cardinal Paul-Émile Léger (1904-1991) est agenouillé sur un prie-Dieu. Ce dernier est vêtu d'une chasuble rouge et coiffé d'une calotte de même couleur. Dans le coin supérieur droit, une apparition de la Vierge Marie enveloppée de lumière déploie des rayons au-dessus du cardinal en observant la scène, debout sur un îlot de nuages. La scène se déroule dans un intérieur représentant le choeur de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours vers le milieu du XIXe siècle. En arrière-plan se trouve un grand baldaquin surmonté d'une couronne ainsi qu'un maître-autel décoré de six cierges et d'un ange adorateur doré. La partie inférieure de l'oeuvre comprend des inscriptions.

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Cette mosaïque est conçue en Italie par un atelier vénitien, selon les plans de Giocondo Vorano (1911-1980). Elle est commandée par Paul-Émile Léger (1904-1991), archevêque de Montréal, en 1957, à l'occasion des célébrations du 300e anniversaire de la fondation de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.

L'oeuvre illustre un moment significatif dans l'histoire de la chapelle : le couronnement de la statue de la Vierge dorée que Mgr Ignace Bourget (1799-1885) offre à la chapelle en 1848 afin de remercier la Vierge de sa protection lors de l'épidémie de typhus l'année précédente. Mgr Bourget est représenté sur la mosaïque auprès de la statue, alors que le portrait du Mgr Léger se trouve en bas à droite.

La cérémonie de la bénédiction de la mosaïque, présidée par le cardinal Léger, a lieu le 1er décembre 1957. Souhaitant ressusciter la vocation initiale de la chapelle, Mgr Léger avait rédigé au mois de mai de cette même année un mandement dans lequel il exhortait les paroissiens et les fidèles à sauver le sanctuaire tricentenaire de l'oubli et à s'y rendre pour un pèlerinage. Il suit ainsi l'exemple de Mgr Bourget qui s'est investi à la même cause au siècle précédent.

La mosaïque est placée sur le mur sud-ouest du choeur de la chapelle. Elle forme une paire avec une seconde mosaïque, sur le mur opposé, représentant une autre scène historique : la pose de la pierre de fondation de la première chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours au XVIIe siècle.

Depuis la restauration de la chapelle de 1996 à 1997, les deux mosaïques sont cachées derrière deux tableaux qui concordent davantage avec le programme iconographique marial du choeur.

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