Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Peinture (La mort de saint Joseph)

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • vers 1671 (Production)
  • 1997 – 1999 (Restauration)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Beaux-arts > Peinture

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (1)

Événements associés (1)

Groupes associés (2)

Personnes associées (2)

Inventaires associés (1)

Images

Description

Huile sur toile intitulée « La mort de saint Joseph ».

Saint Joseph est représenté agonisant dans les bras de Jésus. Il est couché sur un lit, avec couvertures et oreillers. À la gauche du lit se trouve une table où sont posés des flacons médicinaux. À la droite de la composition, Marie se tient debout, implorante, les yeux levés. Six têtes d'angelots bordent une percée lumineuse dans le ciel.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2012.604
  • Numéro précédent : 2002-484
  • Numéro précédent : P-4
  • Numéro précédent : 96-192

Lieu de production :

  • Présumé : Europe > France > Île-de-France > Paris

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 152,2 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 157,2 centimètre(s)
  • Profondeur (Mesurée / intégral) : 7,1 centimètre(s)

Matériaux :

  • Bois
  • Métal (Acier)
  • Peinture
  • Fibre
  • Plastique

Médium :

  • Huile

Support :

  • Toile

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Ce tableau pourrait avoir été peint par Claude François, dit Frère Luc (1614-1685), récollet. Il est possible qu'il ait été peint à Paris, vers 1671, afin d'orner une chapelle du couvent récollet Notre-Dame des Anges, sur les berges de la rivière Saint-Charles à Québec.

Avant d'entrer chez les Récollets, Claude François a acquis une solide formation en arts à Paris et à Rome. À la mort de sa mère en 1644, il entre chez les Récollets de Paris. Au printemps 1670, il fait partie des six Récollets quittant la France pour regagner leur couvent de Québec, sous la direction du père Germain Allart. Frère Luc restera 15 mois en Nouvelle-France. L'Assomption de la Vierge est considéré comme le premier tableau qu'il y peignit.

En 1692, Monseigneur Jean-Baptiste de La Croix de Chevrière de Saint-Vallier (1653-1727), deuxième évêque de Québec, fait l'acquisition du couvent récollet Notre-Dame des Anges pour en faire un hôpital pour les pauvres, malades, invalides et vieillards. Il en donnera la charge aux Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec. En quittant, les Récollets emportent avec eux à leur couvent de la Haute-Ville les tableaux, le tabernacle et les lambris de l'église. Ils laissent en place un retable usé et dénudé d'ornements. Les sources sont muettes quant à l'époque et le contexte d'acquisition de «La mort de saint Joseph».

En 1825, neuf tableaux furent achetés au peintre Joseph Légaré par les Augustines de l'Hôpital général de Québec, pour compléter le décor de leur église. Certaines de ces nouvelles oeuvres viennent remplacer des tableaux plus anciens. Soeur Marie-Angélique Renaud dite Saint-Pierre (1789-1849) note en 1849 que ce sera le cas de «La mort de saint Joseph», remplacé par «La piscine probatique». Le tableau de Frère Luc sera placé à l'infirmerie des religieuses, sujet de réconfort pour les Augustines en fin de vie. Le tableau fut intégré aux collections du musée de l'Hôpital général en 1936.

« La mort de saint Joseph » fut restaurée entre 1997 et 1999 par le Centre de conservation du Québec, en collaboration avec l'Institut canadien de restauration. Lors de cette restauration, une analyse de la nature des matériaux et de la stratigraphie picturale a révélé la présence de deux couches de préparation rouge, qui ne se retrouvent dans aucune autre oeuvre attribuée au Frère Luc, analysée par l'Institut canadien de restauration. Ces couches contiennent des traces de sulfate de baryum, substance « essentiellement présente dans les préparations peintes à Paris entre 1620 et 1680 » (Rapport de restauration P-97-13). L'attribution à Frère Luc reste donc hypothétique. Le lieu et l'époque de sa réalisation sont toutefois retranchés à Paris au 17e siècle.

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Références

Notices bibliographiques :

  • DESMEULES, Claire. Le patrimoine des Augustines du monastère de l’Hôpital général de Québec, collection de biens mobiliers analyse et recommandations. Québec, Ministère de la culture et des communications du Québec, 2003. 203 p.
  • MORISSET, Gérard. « François, Claude, dit frère Luc ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • MORISSET, Gérard. La Vie et l'oeuvre du frère Luc. Québec, Medium enr., 1944. 142 p.
  • SAVARD, Guillaume. Le Musée du Monastère des Augustines de l'Hôpital Général de Québec, Les origines d'un trésor monastique, 1930-2005. Québec, AHGQ, 2005. 78 p.

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