Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Mallet, Marcelle

Type :

Personne (Femme)

Autre(s) nom(s) :

  • Maillé, Marie-Anne-Marcelle
  • Maillet, Marie-Anne-Marcelle
  • Mallet, Marie-Anne-Marcelle
  • Mère Mallet

Date :

  • 1805‑03‑26 – 1871‑04‑09

Occupation :

  • Membre d'une communauté religieuse
  • Supérieur d'une communauté religieuse ou d'une société de prêtres diocésains

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (3)

Plaques commémoratives associées (1)

Groupes associés (1)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Née le 26 mars 1805 à Montréal, Marcelle Mallet est la fille de Vital Mallet, fermier et tanneur, et de Marguerite Sarrazin.

Marcelle Mallet vit une enfance instable marquée par la mort prématurée de son père. Elle est pensionnaire chez les Soeurs de la congrégation de Notre-Dame, probablement à Pointe-Claire.

En 1824, Marcelle Mallet entre comme novice à l'Institut des Soeurs de la Charité de l'Hôpital général de Montréal. Elle est religieuse professe de la communauté en 1826. Elle s'occupe surtout des soins aux malades et inaugure l'oeuvre des visites à domicile en 1846. L'année suivante, elle manifeste des qualités de gestionnaire lorsqu'elle assume toute la responsabilité de l'hôpital durant l'épidémie de typhus.

En 1849, sa communauté lui confère le mandat de fonder l'Institut des Soeurs de la Charité de Québec. Mère Mallet quitte Montréal en compagnie de cinq compagnes. Elle est supérieure de cette communauté de 1849 à 1866.

L'apostolat de l'Institut des Soeurs de la Charité de Québec vise principalement le soin des malades et l'éducation des jeunes filles pauvres. La tâche des religieuses s'avère rapidement ardue. Elles sont confrontées à une épidémie de typhus en 1851, tandis qu'en 1854, une épidémie de choléra sévit à Québec et un incendie dévaste un orphelinat nouvellement édifié par la communauté. Mère Mallet perd plusieurs de ses collaboratrices qui retournent à l'Hôpital général de Montréal.

En 1863, l'évêque de Québec, Mgr Charles-François Baillargeon, impose une nouvelle règle aux religieuses ce qui entraîne une crise au sein de la communauté, divisée en deux factions. Plusieurs soeurs, principalement les plus anciennes formées à l'école sulpicienne, éprouvent de la difficulté à adhérer à cette nouvelle règle inspirée de l'école jésuite. Mère Mallet voit bientôt son autorité contestée et se trouve exclue de tout poste administratif dans la communauté à compter des élections de 1866.

Elle est décédée à Québec le 9 avril 1871.

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Références

Notices bibliographiques :

  • DÉSILETS, Andrée. « Mallet (Maillet, Maillé), Marie-Anne-Marcelle ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. htp://www.biographi.ca/
  • DESJARDINS, Marie-Paule. Dictionnaire biographique des femmes célèbres et remarquables de notre histoire. Montréal, Guérin, 2007. 600 p.

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