Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Lampe de sanctuaire

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • après 1740 – avant 1765 (Production)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet lié à l'Eucharistie

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (1)

Personnes associées (2)

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Inventaires associés (1)

Description

La lampe de sanctuaire est un objet lié à l'Eucharistie. Cette oeuvre en bois sculpté et doré est créée vers 1765. Ses éléments décoratifs incluent des godrons sur le culot, des frises de feuilles d'acanthe et de feuilles d'eau sur la panse et des têtes ailées sur le pourtour de l'ouverture. Trois chaînes de suspension sont fixées à la lampe.

Ce bien est classé objet patrimonial. Il est associé à l'ancienne église de Saint-Pierre, classée immeuble patrimonial.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2017.439

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec

Dimensions :

  • Diamètre extérieur : 35 centimètre(s)
  • Hauteur : 40 centimètre(s)

Matériaux :

  • Bois
  • Métal

Technique de fabrication :

  • Doré
  • Sculpté

Représentation iconographique :

  • Angelot
  • Feuille

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1965-09-08
 
Classement Objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1958-11-05
 

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Informations historiques

La lampe de sanctuaire est produite vers 1765 pour l'église de Saint-Pierre, à l'île d'Orléans. Elle est sculptée en bois sur le modèle des lampes de sanctuaire en argent massif.

La lampe est habituellement attribuée à Gabriel Gosselin (1685-1755), un résident de l'île. Le menuisier-sculpteur l'aurait réalisée au moment où il exécute d'autres travaux de sculpture dans l'église de Saint-Pierre, soit les chapiteaux d'un retable (1764) et un tabernacle (1765). Son auteur pourrait aussi être le sculpteur Charles Vézina (1686-1755). Vézina, qui contribue lui aussi au décor de l'église, reçoit un paiement pour trois lampes en 1740. Trois autres lampes tournées sont livrées en 1763 par Joseph Crépeau (1712-1782). Les oeuvres en bois de ce type étant souvent remplacées par des pièces d'orfèvrerie plus dispendieuses, une seule d'entre elles a été conservée dans le lieu de culte jusqu'à aujourd'hui. Son attribution demeure incertaine.

L'ancienne église de Saint-Pierre est classée en 1958. La lampe de sanctuaire est classée à son tour en 1965, en même temps que d'autres biens mobiliers.

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Références

Contributeur de données :

Direction générale du patrimoine

Notices bibliographiques :

  • BÉLAND, Mario et Denis CASTONGUAY. « Oeuvres d'art de l'ancienne église de Saint-Pierre ». Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Biens mobiliers du Québec. Tome III. Québec, Les Publications du Québec, 1999, p. 79-83.
  • BELISLE, Jean et John R. PORTER. La sculpture ancienne au Québec : trois siècles d'art religieux et profane. Montréal, Éditions de l'Homme, 1986. 503 p.
  • Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Biens mobiliers du Québec. Tome III. Québec, Les Publications du Québec, 1999. 428 p.
  • Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Monuments et sites historiques du Québec. Tome I. Québec, Les Publications du Québec, 1990. 540 p.
  • PORTER, John R. L’art de la dorure au Québec du XVIIe siècle à nos jours. Québec, Éditions Garneau, 1975. 211 p.
  • ROY, Guy-André et Andrée RUEL. Le patrimoine religieux de l'île d'Orléans. Cahiers du patrimoine, 16. Québec, Ministère des Affaires culturelles, 1982. 313 p.

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