Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Inscrit au Registre du patrimoine culturel

Étole

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • après 1600 – après 1640 (Production)
  • 1640 – avant 1640 (Donation)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Vêtement religieux > Accessoire du costume liturgique des clercs

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (5)

Fait partie de :

Autres biens associés :

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Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Images

Description

Longue bande de soie noire pliée en deux moitiés; ruban de soie blanche à la bordure; galon blanc formant une croix sur chaque pan et sur le col; doublure en lin noir.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2010.2196.3
  • Numéro précédent : 2001-1874-3

Lieu de production :

  • Présumé : Europe > France

Dimensions :

  • Largeur (Mesurée / intégral) : 23,5 centimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : 129,5 centimètre(s)

Matériaux :

  • Fibre (Soie)
  • Fibre

Représentation iconographique :

  • Croix

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 1961-07-06
 

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Informations historiques

Cette étole fait partie d'un ensemble de vêtements liturgiques comprenant deux dalmatiques, une étole et deux manipules, portés par le diacre et sous-diacre lors des cérémonies funéraires.

Cet ensemble a été identifié comme ayant été donné aux Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec en 1640 par Marie-Madeleine de Vignerot et de Combalet, duchesse d'Aiguillon (1604-1675), de par un passage des annales de la communauté racontant: « Madame la Duchesse D'aiguillon nous envoya cette même année le grand tableau du crucifix ou elle est dépeinte avec Monseigneur le cardinal de Richelieu, et six autres petits tableaux de bronze dans des cadres, avec une chasuble et un parement d'autel noir ». Cette association est toutefois mise en doute puisqu'au 17e siècle, ce type de vêtement était de facture plus ostentatoire, avec broderies d'or ou d'argent, alors que l'ornementation de ces pièces est très simple. Une expertise du tissu permettrait de le dater avec plus de certitude.

L'ensemble funéraire aurait été encore en usage dans les années 1950, selon le témoignage d'une religieuse.

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Références

Contributeur de données :

Direction générale du patrimoine

Notices bibliographiques :

  • Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Biens mobiliers du Québec. Tome III. Québec, Les Publications du Québec, 1999. 428 p.

Multimédias disponibles en ligne :

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