Tremblay, Fernand
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1925‑02‑27 –
Occupation :
- Architecte
- Enseignant / professeur
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (5)
- Église Saint-Raphaël - Architecture / conception
- Église Notre-Dame-du-Lac-Saint-Jean - Architecture / conception
-
Église de Saint-Gérard-Majella
- Architecture / conception
- Résidence Champagnat - Architecture / conception
Groupes associés (1)
Personnes associées (5)
- St-Gelais, Evans (1928 – 2012) - Associé(e)
- Venne, Ludger (1891 – 1973) - Employeur(-euse)
- Blouin, André (1920 – 2015) - Employeur(-euse)
- Tremblay, Charles (1934 – ) - Associé(e)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né dans la paroisse Saint-Joseph d'Alma le 27 février 1925, Fernand Tremblay est le fils de Thomas-Louis Tremblay et de Marie-Anne Ouellet.
Sa famille s'établit à Dolbeau (Dolbeau-Mistassini) en 1928, où il est scolarisé chez les Pères maristes au collège de Beauceville. Tremblay est enseignant pendant cinq ans avant d'entreprendre des études pour devenir architecte. Il obtient son diplôme en architecture de l'École des beaux-arts en 1955. L'année suivante, il devient membre de l'Association des architectes de la province de Québec (Ordre des architectes du Québec).
Jeune diplômé, il enseigne le cours de perspective et de géométrie descriptive à l'École d'architecture de Montréal jusqu'en 1958 et travaille pour les architectes montréalais Ludger Venne et André Blouin. Avec Venne, il participe au projet du pavillon J.-A.-DeSève de l'Université de Montréal et avec Blouin au projet du théâtre de la Comédie canadienne.
En 1958, il rejoint Evans St-Gelais à Jonquière (Saguenay) pour entamer une association qui dure toute leur carrière. Les architectes maintiennent leur partenariat en s'adjoignant les services d'autres architectes et ingénieurs au gré des projets et en établissant quelques associations de plus longue durée. Charles Tremblay est leur associé de 1961 à 1972 (St-Gelais, Tremblay et Tremblay) et André Labbé de 1967 à 1972 (St-Gelais, Tremblay, Tremblay, Labbé, architectes). De 1972 à 1977, St-Gelais et Tremblay reprennent leur association en tandem, avant d'intégrer Jacques Bélanger à leur équipe de 1977 à 1998 (St-Gelais, Tremblay, Bélanger, architectes jusqu'en 1989, puis St-Gelais, Tremblay, Bélanger et associés, architectes). Patrice Beauchemin devient leur dernier associé à compter de 1993 (St Gelais, Tremblay, Bélanger, Beauchemin, architectes). Tremblay prend sa retraite en 1998, la même année que son fidèle associé St Gelais. Beauchemin et Bélanger poursuivent alors les activités de la firme (Bélanger, Beauchemin, architectes). Avec de nouveaux associés, Beauchemin maintient aujourd'hui l'héritage de St-Gelais et Tremblay dans la maison qui leur servait de bureau depuis 1966 (Groupe A / Annexe U).
La première oeuvre d'envergure de St-Gelais et Tremblay, pour laquelle ils remportent la médaille Massey du gouverneur général, est l'église Saint-Raphaël de Jonquière. Au cours de leur carrière, les deux associés réalisent plusieurs églises au Saguenay-Lac-Saint-Jean. En 1966, avec Charles Tremblay, ils déménagent à Québec (au 819, avenue Moreau à Sainte-Foy, actuellement Groupe A/Annexe U) et participent, entre autres, à la réalisation de la bibliothèque de l'Université Laval (Pavillon Bonenfant), ainsi que les édifices H et J de la colline Parlementaire.
Tremblay est reconnu pour ses qualités de gestionnaire, de professeur et de vulgarisateur. En plus de diriger l'École d'architecture de l'Université Laval (1968-1969), il est président de la Commission des champs de bataille nationaux en 1985. Il est impliqué à plusieurs reprises dans les activités de l'Ordre des architectes du Québec et contribue à la mise en œuvre du Fonds d'assurance responsabilité professionnelle et à l'Association des architectes en pratique privée du Québec.
Tremblay a épousé Ruth Bélanger.
Références
Notices bibliographiques :
- CROSSMAN, Camille. « Fernand Tremblay, architecte ». ARQ la revue de l'Architecture. Vol. mai, no 151 (2010), p. 40.
- Le progrès du Saguenay.
