Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

St-Gelais, Evans

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Saint-Gelais, Evans

Date :

  • 1928 – 2012‑07

Occupation :

  • Architecte

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (5)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Saint-Félicien le 24 avril 1928, Evans St-Gelais est le fils d'Arthur St-Gelais et de Marie Julie Verreault.

St-Gelais fait son cours primaire à Saint-Félicien et achève son secondaire à Berthierville, dans une institution des Clercs de Saint-Viateur. À partir de 1948, il étudie l'architecture à l'École des beaux-arts de Montréal et obtient son diplôme avec des distinctions en 1955.

En 1957, St-Gelais ouvre son bureau d'architecture à Jonquière (Saguenay), où il est rejoint l'année suivante par Fernand Tremblay, son camarade de l'École des beaux-arts. Les deux architectes maintiennent leur association tout au long de leur carrière, en s'adjoignant les services d'autres architectes et ingénieurs au gré des projets et en établissant quelques associations de plus longue durée. Charles Tremblay est leur associé de 1961 à 1972 (St Gelais, Tremblay et Tremblay). La firme possède alors trois bureaux : à Alma, dirigé par Charles Tremblay, à Jonquière, sous la responsabilité d'Evans St-Gelais et à Roberval, dirigé par Fernand Tremblay. André Labbé rejoint leur firme de 1967 à 1972 (St-Gelais, Tremblay, Tremblay, Labbé, architectes). De 1972 à 1977, St-Gelais et Tremblay reprennent leur association en tandem, avant d'intégrer Jacques Bélanger à leur équipe de 1977 à 1998 (St Gelais, Tremblay, Bélanger, architectes jusqu'en 1989, puis St-Gelais, Tremblay, Bélanger et associés, architectes). Patrice Beauchemin devient leur dernier associé à compter de 1993 (St Gelais, Tremblay, Bélanger, Beauchemin, architectes). St Gelais prend sa retraite en 1998, la même année que son fidèle associé Fernand Tremblay. Beauchemin et Bélanger poursuivent ensemble les activités de la firme jusqu'en 2007 (Bélanger, Beauchemin, architectes). Avec des associés, Beauchemin maintient aujourd'hui l'héritage de St Gelais et Tremblay dans la maison qui leur servait de bureau depuis 1966 (Groupe A / Annexe U).

La première oeuvre d'envergure de St-Gelais et Tremblay, pour laquelle ils remportent la médaille Massey du gouverneur général, est l'église Saint-Raphaël de Jonquière. En 1966, avec Charles Tremblay, ils déménagent à Québec (au 819, avenue Moreau à Sainte-Foy, actuellement Groupe A/Annexe U) pour réaliser la grande bibliothèque du campus de l'Université Laval (Pavillon Bonenfant). Fernand et Evans deviennent alors enseignants à l'école d'architecture de cette même institution. En 1967, St-Gelais est architecte consultant pour le pavillon canadien à l'exposition universelle qui se tient à Montréal.

Au tournant des années 1970, St-Gelais, Tremblay, Tremblay et Labbé réalisent les édifices H et J de la colline Parlementaire en collaboration avec la firme d'André Tessier. Ils réalisent aussi le collège de Jonquière et le pavillon canadien de l'exposition universelle qui se tient à Osaka, au Japon, en 1970.

Dans les années 1990, St-Gelais, Tremblay, Bélanger et leurs associés sont les auteurs de l'institution pénitentiaire de Donnacona, de l'institut national d'optique et du centre de recherche du centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL).

Au cours de sa carrière, St-Gelais est membre du conseil d'administration de l'Ordre des architectes du Québec, du comité des examens des polyvalentes pour le ministère de l'Éducation et architecte-consultant pour le ministère des Travaux publics. En 1993, il reçoit la médaille de l'Ordre des architectes du Québec pour l'ensemble de son oeuvre. Evans St-Gelais est un architecte reconnu par ses pairs pour la créativité des solutions qu'il propose. Ses réalisations, souvent décrites comme étant fonctionnelles et hardies, le placent à l'avant-garde de la pratique architecturale de son époque, notamment par les églises modernes qu'il construit au Saguenay et au Lac-Saint-Jean.

Il est décédé en 2012.

Il avait épousé Paule Côté à Saint-Félicien, le 26 décembre 1958.

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Références

Notices bibliographiques :

  • ANGERS, Gilles. « Evans St-Gelais: un architecte d'audace et de puissance ». La Presse, 17 décembre 2010, s.p.
  • BEAULIEU, Claude. Architecture contemporaine au Canada français. Québec, Ministère des Affaires Culturelles, 1964. 94 p.
  • Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Fonds du Groupe A Inc. Architecture, urbanisme, design urbain 1951-1999, P911 [En Ligne]. http://pistard.banq.qc.ca
  • HÉBERT, Pierre-Maurice. « Les Saint-Gelais du Canada ». Mémoires de la Société généalogique canadienne-française. Vol. XVII (s.d.), p. 195-206.
  • PERRON, Alexandra. « La paternité d'un mail-aimé ». Le Soleil, 9 novembre 1961, s.p.

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