Vachon de Belmont, François
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1645‑04‑03 – 1732‑05‑22
Occupation :
- Supérieur d'une communauté religieuse ou d'une société de prêtres diocésains
Patrimoine immobilier associé (7)
Patrimoine mobilier associé (4)
- Document (Concession d'emplacement, rue St-François, par M. de Belmont à Joseph Sénécal)
- Document (Concession d'emplacement, près du moulin, par de Belmont à Antoine Boudria)
- Document (Concession de terre par M. de Belmont à Pierre Billeron dit Lafatigue)
- Carnet de dessins (Carnet de Lajoüe) - Collection [Présumé(e)]
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Grenoble, en France, le 3 avril 1645, François Vachon de Belmont est le fils d'Ennemond de Vachon, seigneur de Belmont et de Crapanoz et conseiller au Parlement de Grenoble, et d'Honorade Prunier.
Vachon de Belmont reçoit une bonne éducation et obtient un baccalauréat en théologie de la Sorbonne. Il entre tardivement au séminaire de Saint-Sulpice en 1672. Huit ans plus tard, il quitte l'Europe et s'établit en Amérique. Il est alors diacre, mais est ordonné prêtre en 1681.
Vachon de Belmont consacre une bonne partie de sa vie à prêcher et à enseigner aux Iroquois chrétiens. Il tente surtout de les protéger contre l'eau-de-vie, un fléau qu'il combat pendant de nombreuses années. Pour se faire, il travaille à la construction d'un village autochtone au pied du mont Royal, loin des tentations de la ville. L'insuccès de cette entreprise force la construction d'une deuxième mission au Sault-au-Récollet en 1692, puis d'une troisième, en 1721, dans la seigneurie du Lac-des-Deux-Montagnes, un endroit encore plus éloigné de la ville.
En 1701, Vachon de Belmont succède à François Dollier de Casson à titre de supérieur des Sulpiciens en Nouvelle-France. Il consacre alors son énergie et son argent au service de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice à Montréal. Il s'occupe, entre autres, de la seigneurie de l'Île-de-Montréal, de la construction du séminaire de la rue Notre-Dame, du fort de la Montagne et de la façade de l'église Notre-Dame. Selon les dires du procureur à Paris, M. Magnien, c'est la fortune de Belmont qui permet à la compagnie de Saint-Sulpice de survivre en Nouvelle-France.
Deux écrits de Vachon de Belmont ont été publiés en 1840, Histoire de l'eau-de-vie en Canada et Histoire du Canada. Quelques éloges funèbres qu'il a prononcés, notamment ceux de Jeanne Leber et de Mgr François de Laval, ont également été édités au XXe siècle.
Il est décédé à Montréal, le 22 mai 1732.
Références
Notices bibliographiques :
- MATHIEU, Jacques. « Vachon de Belmont, François ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/