Caron, Louis
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Caron, Louis (père)
Date :
- 1847‑11‑25 – 1917‑06‑15
Occupation :
- Architecte
- Conseiller municipal
- Constructeur / entrepreneur
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (38)
-
Maison et écurie William-Mitchell
- Architecture / conception
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Maison Wilfrid-Laurier
- Architecture / conception
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Église de Saint-Édouard
- Architecture / conception
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Séminaire de Nicolet
- Architecture / conception
Plaques commémoratives associées (1)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 25 novembre 1847 à L'Islet, Louis Caron est le fils de Louis-Frédéric Caron, cultivateur puis entrepreneur en construction, et de Mathilde Moreau.
Autodidacte, Caron apprend des rudiments d'architecture en lisant un traité français à l'âge de quinze ans. Il travaille ensuite dans l'entreprise établie par son père à Kankake, en Illinois.
La famille Caron quitte l'Illinois en 1874 et revient s'installer au Québec, à Arthabaska (Victoriaville). Louis Caron remplace alors son père à la direction de l'entreprise. En 1886, Caron déménage à Nicolet et construit une manufacture derrière sa résidence. L'année suivante, il fonde la compagnie Louis Caron et fils. Après la fondation de l'Association des architectes de la province de Québec en 1890, le cumul des titres d'architecte et d'entrepreneur n'est plus permis. Caron choisit d'être entrepreneur, mais il continue à dessiner des plans et à les réaliser grâce à son entreprise. En 1891, il recrute le dessinateur P. B. Williams pour l'assister. Césarie, la femme de son fils Louis, rédige les devis. En 1910, il confie la direction de la compagnie à Louis et se retire définitivement quatre ans plus tard.
Caron noue des relations avec l'élite religieuse et politique. Parmi les résidences qu'il réalise pour des notables se trouvent celle construite en 1876 à Arthabaska pour le futur premier ministre du Canada, Wilfrid Laurier, ainsi que celle du juge Marc-Aurèle Plamondon, bâtie vers 1890 dans la même localité.
À partir de 1891, Caron conçoit de nombreux édifices religieux. Sa réalisation la plus importante est la cathédrale de Nicolet, érigée de 1905 à 1909. Cette production pour l'Église catholique compte aussi des chapelles, des presbytères et des couvents. L'entreprise construit également des établissements scolaires, des hôpitaux de même que le palais de justice de Nicolet, maintenant connu sous le nom d'édifice de la MRC-de-Nicolet-Yamaska.
Caron est aussi sculpteur; on lui doit notamment l'autel, la chaire et le confessionnal de l'église de Saint-Christophe, à Arthabaska.
Il occupe par ailleurs les fonctions de conseiller municipal à Nicolet.
Il est décédé à Nicolet le 15 juin 1917.
Il avait épousé probablement à Princeville, en 1869, Césarie Desrochers. Il est le père de Louis, de Jules et de Joseph-Henri Caron, qui furent également architectes.
Références
Notices bibliographiques :
- CARON-DRICOT, Andrée. Les Caron: une dynastie d'architectes depuis 1867. Nicolet, Les Racontages, 1997. 309 p.
