Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Boullongne, Marie-Barbe de

Type :

Personne (Femme)

Autre(s) nom(s) :

  • Ailleboust de Coulonge et d'Argentenay, Marie-Barbe d'
  • Boullogne, Marie-Barbe de
  • Boulogne, Marie-Barbe de
  • Boulongue, Marie-Barbe de
  • Chaouerindamaguetch

Date :

  • vers 1618 – 1685

Occupation :

  • Philanthrope

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (8)

Voir la liste

Plaques commémoratives associées (2)

Groupes associés (1)

Personnes associées (2)

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

Haut de la page

Synthèse

Née vers 1618 à Ravières, en France, Marie-Barbe de Boullongne (Marie-Barbe d'Ailleboust de Coulonge d'Argentenay) est la fille de Florentin de Boullongne et d'Eustache Quéan.

Après une guérison dite miraculeuse, Marie-Barbe d'Ailleboust de Coulonge d'Argentenay acquiesce au projet de son époux de partir pour la Nouvelle-France et de travailler à la conversion des Autochtones. Avec son mari et sa soeur, Philippine-Gertrude de Boullongne, elle joint la Société Notre-Dame de Montréal. À la suite d'un voyage difficile, elle arrive à Ville-Marie (Montréal) en 1643, après une courte escale à Québec.

À son arrivée à Ville-Marie, Marie-Barbe d'Ailleboust s'intéresse aux Autochtones et apprend rapidement les langues algonquiennes, afin de communiquer avec eux. Selon les annales de l'époque, elle s'occupe des pauvres femmes indigènes, qui lui vouent une profonde admiration. Elle est surnommée Chaouerindamaguetch par les Algonquins, ce qui signifie celle qui a pitié de nous dans notre misère.

Lorsque son mari est nommé gouverneur général de la Nouvelle-France, Marie-Barbe d'Ailleboust s'installe avec lui au château Saint-Louis à Québec. En 1653, elle obtient la permission maritale de consacrer sa vie à Dieu et d'entrer au monastère des Ursulines de Québec, où vit sa soeur. Après un mois difficile, elle retourne vivre avec son mari dans leur propriété de Coulonge. À la mort de ce dernier en 1660, elle retourne chez les Ursulines, mais ne peut se faire au règlement.

Avec le père Pierre-Joseph-Marie Chaumonot, Marie-Barbe d'Ailleboust fonde la Confrérie de la Sainte-Famille, d'abord à Ville-Marie dans les années 1662 et 1663, puis à Québec. Elle se dévoue auprès des malades et est une bienfaitrice de l'Hôtel-Dieu de Québec. En 1670, elle donne tous ses biens à cette institution et termine ses jours dans une petite maison voisine de l'hôpital.

Elle est décédée à Québec en 1685. Elle est inhumée dans l'ancien choeur des religieuses de l'Hôtel-Dieu de Québec.

Elle avait épousé à Paris, en 1638, Louis d'Ailleboust de Coulonge et d'Argentenay, militaire, ingénieur, gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France, fils d'Antoine d'Ailleboust, conseiller ordinaire du prince de Condé, et de Suzanne Hotman.

Haut de la page

Références

Notices bibliographiques :

  • GAGNON, Ernest. Louis d'Ailleboust. Montréal, Librairie Beauchemin Limité, 1942. 189 p.
  • PROVOST, Honorius. « Boullongne (Boulogne, Boulonge, Boullogne ou Boulongue), Marie-Barbe de (Ailleboust de Coulonge et d'Argentenay) ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

Multimédias disponibles en ligne :

Haut de la page

Gouvernement du Québec

© Gouvernement du Québec, 2013