Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Petit Séminaire de Québec

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Anciennes facultés de médecine et de droit
  • Collège François-de-Laval

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Municipalité :

  • Québec

Date :

  • 1854 – 1856 (Construction)

Thématique :

  • Patrimoine religieux

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Usage :

  • Services et institutions (Collèges, séminaires et universités)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Plaques commémoratives associées (1)

Événements associés (1)

Groupes associés (2)

Personnes associées (29)

Inventaires associés (1)

Images

Carte

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Déclaration Situé dans un site patrimonial Gouvernement du Québec

Transfert de responsabilité

  • Exercice de certains pouvoirs par la municipalité (Québec), 2016-12-09
    Prise d'effet : 2017-06-09
 

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Informations historiques

Le Petit Séminaire de Québec est fondé le 9 octobre 1668 par le vicaire apostolique en Nouvelle France et futur évêque de Québec, François de Laval. Jusqu'en 1987, l'établissement est une institution auxiliaire du Séminaire de Québec.

Le Petit Séminaire de Québec a pour vocation initiale, d'une part, d'éduquer des garçons en vue de les diriger vers la prêtrise et, d'autre part, de franciser de jeunes autochtones. Ce dernier volet est cependant rapidement abandonné. Jusqu'en 1677, les petits séminaristes logent dans la maison de la veuve Couillard, lieu exigu pour cette fonction. Aucun cours n'y est donné puisque les élèves reçoivent leur enseignement à proximité, au collège des Jésuites. Les étudiants y sont pensionnaires et ne peuvent donc retourner à leur famille, même lors des vacances. En dehors des heures de cours, les petits séminaristes doivent s'adonner à diverses tâches liées au fonctionnement domestique et administratif de l'établissement.

Les bouleversements liés à la Conquête britannique n'épargnent pas le Petit Séminaire, tant d'un point de vue matériel qu'organisationnel. La saisie par les militaires britanniques du collège des Jésuites, le départ d'un nombre considérable de ces derniers ainsi que l'interdiction de recruter de nouveaux membres portent un dur coup aux activités de cet ordre chargé de l'enseignement dans la colonie. Conséquemment, dès 1765, c'est le Petit Séminaire qui doit assumer non seulement l'éducation de ses pensionnaires, mais aussi celle des autres étudiants, internes comme externes, ne se destinant pas nécessairement à la vocation de prêtre. Ainsi le Petit Séminaire devient un collège classique inspiré du modèle d'enseignement jésuite. Son fonctionnement et son savoir-faire en enseignement sont reproduits par les autres collèges classiques qui apparaissent plus tard dans la province. Ce sont les prêtres du Séminaire de Québec qui se chargent de l'enseignement. Les cours classiques y sont dispensés et plusieurs membres de l'élite envoient leurs enfants destinés aux professions libérales.

Le Petit Séminaire évolue de façon relativement stable jusqu'aux années 1960, période de changements importants et successifs pour l'établissement et le monde de l'éducation québécois. Dans la foulée de la Commission Parent, qui aboutit en un véritable plaidoyer pour la modernisation de l'éducation québécoise, le ministère de l'Éducation est créé en 1964. Ce dernier, avec Paul Gérin-Lajoie comme ministre, amorce de nombreux changements visant à démocratiser l'éducation et bonifier le réseau d'enseignement public. L'année 1968 marque la fin du cours classique, remplacé par les cycles d'études secondaires et collégiales. Conséquemment, le Petit Séminaire est doté d'une section pour chacun de ces cycles. C'est également le début d'une disparition graduelle de l'internat de l'établissement, qui touche d'abord le cycle collégial en 1968 et enfin le secondaire en 1975.

L'école accueille ses premières étudiantes en 1971 pour sa section collégiale. Il faut attendre jusqu'en 1989 pour que les filles soient admises aux études secondaires du Petit Séminaire. Dix ans plus tard, soit en 1999, l'établissement doit se replier sur l'enseignement secondaire à cause de la trop grande popularité des cégeps. En 2011, l'établissement est rebaptisé Collège François-de-Laval, en l'hommage de son fondateur.

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Emplacement

Region administrative :

  • Capitale-Nationale

MRC :

  • Québec

Municipalité :

  • Québec

Arrondissement municipal :

  • La Cité

Adresse :

  • 6, rue de la Vieille-Université

Latitude :

  • 46° 48' 55.1"

Longitude :

  • -71° 12' 21.5"

Désignation cadastrale :

  • Lot 1 213 130

Code Borden

CeEt-32      

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Références

Notices bibliographiques :

  • Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Début de l'enseignement classique au Petit Séminaire de Québec [En Ligne]. http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/evenements/ldt-12
  • BRODEUR, Raymond, dir., Hermann GIGUÈRE, dir. et Gilles ROUTHIER, dir. Parce qu'ils y ont cru, on le voit! Le Séminaire de Québec célèbre ses 350 ans. Québec, Les Presses de l'Université Laval, 2013. 264 p.
  • Cap-aux-Diamants, numéro spécial «Foi et culture feray valoir». Le petit séminaire de Québec. Vol. Hors série (1993).
  • Collège François-de-Laval. Le Collège François-de-Laval...350 ans d'excellence! [En Ligne]. https://collegefdl.ca/le-college/histoire/
  • DUFOUR, Andrée. Histoire de l'éducation au Québec. Boréal express. Montréal, Éditions du Boréal, 1997. 123 p.
  • GRAVELINE, Pierre. Une histoire de l'éducation au Québec. Montréal, Bibliothèque québécoise, 2007. 162 p.
  • s.a. « L'Université Laval: Phare du fait français d'Amérique ». Cap-aux-Diamants. No 72 (2003), s.p.

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