Cherrier, Côme-Séraphin
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1798‑07‑22 – 1885‑04‑10
Occupation :
- Avocat
- Député
- Personnalité d'affaires
Patrimoine immobilier associé (5)
Patrimoine mobilier associé (20)
- Document (Affidavit of Charles Mondelet et Joseph Bourret, relative to the incarceration of Louis Michel Viger, Toussaint Peltier and Come Seraphin Cherrier, accused of high treason. Attestation of the oath by judge James Reid)
- Document (Lettre de C. S. Cherrier à Wm Berczy) - Oeuvre
- Brochure (Mémoire contenant un résumé du plaidoyer de C.S. Cherrier, écuier, c.r. : sur les questions soumises par l'Honorable Lewis Thomas Drummond, procureur-général de Sa Majesté pour le Bas-Canada, à la décision des juges de la Cour du banc de la reine et de la Cour supérieure, en vertu des dispositions de l'Acte seigneurial de 1854) - Oeuvre
- Brochure (Discours de C.S. Cherrier, Ecr., C.R., prononcé dans l'église paroissiale de Montréal le 26 février 1860, dans la grande démonstration des catholiques en faveur de Pie IX) - Oeuvre
Groupes associés (1)
Personnes associées (1)
-
Papineau, Louis-Joseph (1786 – 1871)
- Cousin(e)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Repentigny le 22 juillet 1798, Côme-Séraphin Cherrier est le fils de Joseph-Marie Cherrier, cultivateur et marchand, et de Marie-Josephte Gaté.
Cherrier fait l'apprentissage du droit auprès de son cousin Denis-Benjamin Viger. Ayant obtenu sa commission d'avocat en 1822, il exerce la profession légale à Montréal et s'associe, entre autres, à son cousin Louis-Michel Viger et à Antoine-Aimé Dorion.
Cherrier acquiert de la notoriété avec des causes liées à la politique. Il défend notamment Jocelyn Waller, du Canadian Spectator, en 1828, et Ludger Duvernay, de La Minerve, en 1836. Député de Montréal à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada depuis 1834, Cherrier appuie le Parti patriote et est emprisonné le 1er décembre 1837. Son état de santé se détériore et, en mars 1838, il est libéré, mais assigné à sa résidence. Son séjour en prison met fin à sa vie politique active.
Il est bâtonnier du Barreau de Montréal en 1855 et en 1856. Lors de l'abolition du régime seigneurial, il représente les seigneurs pour justifier leurs réclamations.
À la mort de Denis-Benjamin Viger en 1861, Cherrier hérite de terrains et de propriétés à Montréal et à l'île Bizard. Il occupe le poste de président de la Banque du Peuple de 1877 jusqu'à la fin de sa vie.
Il est décédé à Montréal le 10 avril 1885. Il est inhumé dans le cimetière de Notre-Dame-des-Neiges.
Il avait épousé à Montréal, le 18 novembre 1833, Mélanie Quesnel, fille du marchand Joseph Quesnel et de Marie-Josephte Deslandes, et veuve du marchand Michel Coursol.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- ROBERT, Jean-Claude. « Cherrier, Côme-Séraphin ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/