Marchand, Félix-Gabriel
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1832‑01‑09 – 1900‑09‑25
Occupation :
- Auteur
- Conseiller municipal
- Militaire / Paramilitaire
- Notaire
- Premier ministre / chef de gouvernement
Patrimoine immobilier associé (4)
-
Pont Félix-Gabriel-Marchand
- Dénomination toponymique
- 25, rue Sainte-Ursule - Lieu du décès, Lieu de résidence
- Maison Noah-Freer - Lieu du décès, Lieu de résidence
- Monument funéraire de Félix-Gabriel Marchand - Lieu d'inhumation
Patrimoine mobilier associé (8)
- Livre (Les faux brillants : comédie en cinq actes et en vers) - Oeuvre
- Livre (Erreur n'est pas compte ou Les inconvénient d'une ressemblance : vaudeville en deux actes) - Oeuvre
- Brochure (Bill portant abolition de la continuation de communauté soumis à l'Assemblée législative, le 27 novembre 1894) - Oeuvre
- Brochure (Les faux brillants : comédie en cinq actes et en vers) - Oeuvre
Plaques commémoratives associées (3)
Groupes associés (1)
- Parti libéral du Québec (1867 – ) - Parti dirigé
Personnes associées (1)
Inventaires associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Désignation | Personnage historique | Ministre de la Culture et des Communications | 2012-11-01 |
Statuts antérieurs
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 9 janvier 1832 à Saint-Jean-sur-Richelieu, Félix-Gabriel Marchand est le fils de Gabriel Marchand, propriétaire terrien, négociant et officier supérieur dans la milice, et de Mary Macnider.
Marchand fait sa cléricature auprès de Thomas-Robert Jobson en 1850 et est reçu notaire en 1855. Il ouvre une étude à Saint-Jean-sur-Richelieu, où il a hérité des terres de son père.
Marchand est conseiller municipal de Saint-Jean-sur-Richelieu en 1858 et en 1859. En 1862, aidé de Charles-Joseph Laberge, Marchand forme un corps de volontaires et participe aux opérations contre les féniens. Il est président de la commission scolaire de Saint-Jean de 1863 à 1896. En 1866, il obtient le poste de lieutenant-colonel du 21e bataillon d'infanterie légère de Richelieu et demeure en service actif jusqu'en 1880. En 1873, avec Louis Molleur, il fonde la Banque de Saint-Jean. Président de la Chambre des notaires en 1894, il occupe aussi les postes de vice-président de l'Association d'agriculture du Bas-Canada et de président de la Société royale du Canada en 1898.
Marchand est élu député libéral de Saint-Jean à l'Assemblée législative de la province de Québec en 1867, et le demeure jusqu'à son décès en 1900. Secrétaire et registraire de la province dans le gouvernement de Henri-Gustave Joly de Lotbinière de 1878 à 1879, il occupe aussi la fonction de commissaire des Terres de la Couronne en 1879. En 1887, Honoré Mercier (père) le choisit comme orateur de l'Assemblée législative. À la suite de l'élection de 1892, Marchand occupe la fonction de chef de l'opposition. En 1897, il devient premier ministre du Québec. Il est en même temps trésorier de la province.
Il a collaboré à plusieurs journaux et en a fondé quelques-uns, dont le Franco-Canadien de Saint-Jean et le quotidien Le Temps de Montréal. Il est aussi l'auteur d'oeuvres littéraires telles que Erreur n'est pas compte ou Les inconvénients d'une ressemblance (1872), Un bonheur en attire un autre (1883) et Les faux brillants (1885).
Il est décédé en fonction à Québec le 25 septembre 1900. Il est inhumé au cimetière Notre-Dame-de-Belmont à Sainte-Foy (Québec). C'est en son honneur que, pour la première fois au Québec, ont eu lieu des funérailles d'État.
Il avait épousé à Terrebonne, en 1854, Hersélie Turgeon, fille de Louis Turgeon et de Pélagie Marchand.
Ce personnage historique a été désigné par le ministre de la Culture et des Communications le 1er novembre 2012.
Intérêt patrimonial
Ce personnage historique est désigné, avec les autres premiers ministres décédés du Québec, pour les motifs suivants:
Le premier ministre du Québec est, depuis l'Acte de l'Amérique du Nord britannique de 1867, le chef et la principale figure politique du gouvernement du Québec. Le titulaire de cette fonction occupe la plus haute fonction démocratique de la société québécoise. Il préside le Conseil exécutif, nomme les ministres et les hauts fonctionnaires, décide de la politique du gouvernement et en détermine les priorités. Désigné par le lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne, il est normalement le chef du parti possédant le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée législative de la province de Québec (1867-1968), puis à l'Assemblée nationale (depuis 1968). Depuis 1867, cette fonction a été occupée par 30 personnes, dont 23 sont aujourd'hui décédées [en date du 1er novembre 2012]. Par leurs décisions et les politiques qu'ils ont mises en oeuvre, ces premiers ministres ont influencé le cours de l'histoire du Québec.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- BRASSARD, Michèle et Jean HAMELIN. « Marchand, Félix-Gabriel ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca