Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Bourse de corporal

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • vers 1724 (Production)
  • 1800‑04‑14 (Donation)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Linge et garniture liturgiques > Linge et garniture liés à l'Eucharistie

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (6)

Fait partie de :

Autres biens associés :

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Groupes associés (3)

Personnes associées (5)

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Inventaires associés (1)

Images

Description

Bourse de corporal brodée de motifs de rinceaux, feuilles d'acanthe au fil d'or, et de fleurs colorées sur fond de fil d'argent. La croix au centre est bordée de deux fleurs disposées en miroir.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2018.56.4
  • Numéro précédent : 2001-1866-4

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Québec

Dimensions :

  • Largeur (Mesurée / intégral) : 23,5 centimètre(s)
  • Longueur (Mesurée / intégral) : 25,5 centimètre(s)

Matériaux :

  • Fibre (Soie)
  • Métal (Or)
  • Métal (Argent)

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Brodé, à la main

Représentation iconographique :

  • Croix
  • Fleurs

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un objet patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 2003-11-13
 

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Informations historiques

Cette bourse de corporal fait partie d'un ensemble liturgique composé d'une chasuble, d'une étole, d'un manipule, d'une bourse de corporal et d'un voile de calice, brodé de fils d'or et d'argent, et de fleurs brodées de soie colorée.

Elle a été confectionnée et brodée par les Ursulines de Québec, pour les Jésuites, au début du 18e siècle. Il est probable qu'elle ait été exécutée en même temps qu'un parement d'autel, commandé par les Jésuites aux Ursulines et dont le paiement apparaît dans les Recettes de janvier 1724, spécifiant que ce paiement aurait été reçu « [...] les années précédentes pour un ornement d'autel tout complet qu'on leur a fait de Broderie or, et argent [...] » (Archives des Ursulines de Québec, livre de « Recette & Dépense de 1715 à 1746 »). Les motifs, couleurs et techniques employés sont similaires.
Les Ursulines de Québec possèdent dans leurs collections les poncifs qui ont servi à la confection de l'ensemble liturgique. Un poncif est un patron en papier perforé selon les motifs à broder. Une poncette est passée avec de la poudre de charbon de bois ou de graphite sur les motifs afin de les reporter sur la surface à broder.

Plusieurs brodeuses Ursulines oeuvraient à l'atelier de broderie à l'époque de l'exécution de cet ensemble, notamment Anne-Marguerite Gauthier de Varenne de la Présentation (1684-1726), Angélique Poisson de Saint-Jean l'Évangéliste (1651-1732), Marie-Madeleine Amiot de la Conception (1662-1747), Angélique Roberge de Sainte-Marie (1684-1750), Renée Dumesnil de Sainte-Gertrude (1699-1752), entre autres. Ces religieuses perpétuent l'enseignement de Marie Lemaire des Anges (1641-1717), qui avait quitté le monastère des Ursulines de Paris en 1671 pour celui de Québec, et révolutionna l'art de la broderie chez les Ursulines de Nouvelle-France.

L'ensemble liturgique fut légué par Herman Witsius Ryland (vers 1759-1838), lieutenant-gouverneur du Bas-Canada, aux Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec le 14 avril 1800 lors de la répartition des biens des Jésuites, à la suite du décès du dernier représentant de cet ordre au Canada, Jean-Joseph Casot (1728-1800).

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Références

Contributeur de données :

Direction générale du patrimoine

Notices bibliographiques :

  • BARBEAU, Marius. Trésor des anciens Jésuites. Bulletin, 153. Ottawa, Musée national du Canada, 1957. 242 p.
  • TURGEON, Christine. Le fil de l'art : les broderies des Ursulines de Québec. s.l. Musée du Québec, 2002. 153 p.

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