Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Le Royaume du Saguenay selon Victor Tremblay (Discours)

Description

Discours de monseigneur Victor Tremblay traitant du terme ''Royaume du Saguenay''

Numéro de l'objet :

  • Cote : F0564,S1,SS1,D1,P8

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Saguenay-Lac-Saint-Jean > Chicoutimi

Discipline :

  • Géographie et histoire

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

En 1938, lors de la création du drapeau du Saguenay et des couleurs saguenéennes, le terme Saguenay est toujours utilisé pour parler du territoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Les régions administratives tel que nous les connaissons aujourd'hui n'étant pas encore définies, l'utilisation du mot Saguenay ne représente donc pas seulement les secteurs de Jonquière, La Baie et Chicoutimi.
Victor Tremblay décrit, entre 1938 et 1958, ce qu'on appelle « le Royaume du Saguenay » et plus souvent « le Saguenay » comme une des plus grandes régions de la province de Québec.
Dans un texte écrit en 1938, Victor Tremblay mentionne que : « Cette région s'étend entre les 48e et le 53e degré de latitude et entre les 66e et le 76e degrés de longitude; elle va de la rivière Moisie, près de Sept Iles, à l'arrière-pays de Chibougamau, et du parc des Laurentides aux solitudes du nord au-delà du grand lac Mistassini. Ses limites historiques, reconnues par le Conseil Privé d'Angleterre en 1926, lui donne une superficie d'environ 150,000 milles carrées.
Toujours selon la vision de Victor Tremblay : « la région comprend les cinq comtés de Roberval, Lac-Saint-Jean, Jonquière-Kénogami, Chicoutimi et Saguenay (partie ouest). On y distingue quatre régions de caractères différent : la Côte-Nord, qui ouvre sur la mer; le Haut-Saguenay ou région du Lac-Saint-Jean, plateau ensoleillé dont le lac occupe le cœur; le Bas-Saguenay ou secteur de Chicoutimi, qui sépare et unit les deux autres; et un vaste pays d'intérieur dont le développement est commencé dans les secteurs de Chibougamau et de Labrieville.
Autour des années 1950, il ajoute d'autres éléments : « On y trouve une grande variété : la montagne et la plaine, la mer et le plateau, la forêt et les campagnes agricoles, l'activité et la solitude, des saisons capricieuses jusqu'à déconcerter les calculs, un ciel riche de couleurs et d'aspects changeant qui font penser à un cinéma perpétuel, un fjord merveilleux qui depuis plus de cent ans attire et captive les visiteurs, un lac majestueux qui fut longtemps un centre d'attraction touristique universelle et qui garde la réserve d'un poisson unique, la célèbre ouananiche, un Eden de chasse et de pêche, et un complexe de puissance qui ne manque pas d'impressionner.
En regard du descriptif que fait Victor Tremblay du « Royaume du Saguenay », on remarque qu'il utilise les mêmes termes et la même superficie de territoire que l'ont peu lire dans les récits de Jacques Cartier en 1535. Influencé en tant qu'historien par les récits des premiers Européens, il n'est pas étonnant que l'on retrouve des traces de l'explorateur français dans le discours de Victor Tremblay.

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