Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Desjardins, Philippe-Jean-Louis

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Messas, en France, le 6 juin 1753, Philippe-Jean-Louis Desjardins est le fils de Jacques Desjardins de Lapérière, marchand, et de Marie-Anne Baudet.

Desjardins fait son cours classique au petit séminaire de Meung-sur-Loire et est tonsuré en 1772. Il étudie ensuite la philosophie au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris, puis la théologie au séminaire de Saint-Irénée, à Lyon. Il est ordonné prêtre en 1777 et occupe la fonction de chanoine à Bayeux de 1777 à 1781. Il retourne ensuite à Paris où il achève un doctorat en 1783.

Nommé doyen du chapitre de Meung-sur-Loire et vicaire général d'Orléans en 1788, Desjardins perd ses titres et bénéfices ecclésiastiques lorsqu'éclate la Révolution française. Il se réfugie d'abord chez ses parents à Messas, puis à Bayeux. En 1792, avec son frère Louis-Joseph, il décide de quitter la France. Ils se rendent d'abord à Londres où ils rencontrent l'évêque de Saint-Pol-de-Léon, Mgr Jean-François de La Marche, qui les recrute pour immigrer au Canada.

Desjardins arrive au Bas-Canada, via New York, en 1793. Il est nommé vicaire général et aumônier des religieuses de l'Hôtel-Dieu de Québec en 1794. Il devient par la suite aumônier des Ursulines. Il réside alors au séminaire de Québec où il enseigne la théologie à quelques reprises. Il accompagne l'évêque de Québec, Mgr Jean-François Hubert, lors d'une visite pastorale en Acadie en 1795.

Rentré en France en 1802, Desjardins est d'abord curé de Meung-sur-Loire, puis vicaire général d'Orléans. Il retourne ensuite à Paris où il est secrétaire de la légation romaine. Il est arrêté en 1810 pour avoir écrit une lettre au prince Edward Augustus. Il est emprisonné et condamné à l'exil pour une durée de cinq années. Desjardins retourne à Paris après la Restauration. Il est curé de la paroisse des Missions étrangères jusqu'en 1819. Il se rend à Rome en 1825. Lors de la révolution de 1830, il doit se cacher à la maison Saint-Michel.

De 1802 à 1833, Desjardins entretient des relations épistolaires avec plusieurs membres du clergé catholique canadien, dont Mgr Joseph-Octave Plessis, les Ursulines de Québec et son frère Louis-Joseph Desjardins dit Desplantes. En 1817, il envoie près de 200 tableaux religieux à ce dernier pour qu'il les distribue dans différents lieux de culte.

Il est décédé à Paris, le 21 octobre 1833.

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Références

Notices bibliographiques :

  • GALARNEAU, Claude. « Desjardins, Philippe-Jean-Louis ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca

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