Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Walbridge, Alexander Solomon

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Synthèse

Né à Stanbridge Centre, le 12 octobre 1828, Alexander Solomon Walbridge est le fils de Solomon Walbridge, cultivateur et entrepreneur, et d'Elizabeth McKinstrey.

Walbridge étudie d'abord à l'école de Bedford. En 1846, il part à Littleton, dans l'État du New Hampshire, pour apprendre le métier de constructeur de moulins. Il est apprenti chez Peter Paddleford, où il se familiarise aussi avec les techniques de construction des fonderies et de machines complexes. Il revient au Canada au début des années 1850 pour travailler dans son domaine, mais repart aux États-Unis en 1854 pour étudier la mécanique industrielle. Il travaille à Malone, dans l'État de New York, pour une compagnie de fabrication de moteurs à vapeur et une compagnie ferroviaire.

En 1864, Walbridge revient au Canada. Trois ans plus tard, il achète un lot à l'extrémité de la propriété familiale avec un ruisseau qui fournira l'énergie hydraulique à la fonderie qu'il souhaite créer. Cette dernière voit le jour en 1868 et, en 1871, emploie 12 personnes et manufacture une gamme importante de produits. Walbridge bénéfice de la vague de construction de voies ferrées dans la région. Il répare et tourne les roues pour la Lake Champlain and St. Lawrence Junction Railway Co. En 1871, l'entrepreneur possède huit granges et écuries, cinq maisons et un complexe industriel couvrant près de quatre acres. Au début des années 1880, Walbridge obtient un important contrat avec la compagnie South Eastern Railroad qui fait installer une voie ferrée près de sa fonderie pour y apporter les locomotives. Des problèmes d'ordre financier avec la South Eastern Railroad, qui fait faillite et est rachetée par la Canadian Pacific Railway, lui font cependant perdre plusieurs milliers de dollars dans les années 1890.

Walbridge doit aussi sa fortune à sa grande créativité. Il invente plusieurs machines, dont un râteau à foin hippomobile (1875), un extincteur à feu manuel (1879) et des arches métalliques pour pontage (1894).

Il est décédé à Mystic, en septembre 1897.

Il avait épousé, en 1869, Harriet Eliza Taylor.

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Références

Notices bibliographiques :

  • Des Rosiers et associés inc. Enquête orale. Domaine A. S. Walbridge. Mystic (Québec). Québec, Ministère de la Culture et des Communications, 2004. 146 p.
  • Ethnotech inc. La grange Walbridge. Mystic. s.l. Ministère de la Culture et des Communications, 2002. 59 p.
  • PIGEON, Danielle. A. S. Walbridge, la grange de Mystic et la grande maison disparue. Recherches complémentaires. s.l. Ministère de la Culture et des Communications, 2005. 75 p.
  • PIGEON, Danielle. Le Domaine Walbridge de Mystic. Patrimoines, 12. Québec, Les Publications du Québec, 2007. 55 p.

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