Christie, William Plenderleath
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Plenderleath, William
Date :
- 1780‑12‑13 – 1845‑05‑04
Occupation :
- Militaire / Paramilitaire
- Seigneur / agent seigneurial
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (5)
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né en Angleterre, le 13 décembre 1780, William Plenderleath Christie est le fils de Gabriel Christie, colonel dans l'armée britannique, et de sa maîtresse Rachel Plenderleath. Il porte le nom de William Plenderleath jusqu'en 1835.
Plenderleath entreprend une carrière militaire en 1793 comme enseigne dans le régiment de son père et atteint le grade de capitaine en 1803. Il sert aux Antilles, en Italie et à Madère avant de démissionner, en 1810.
Par la suite, peut-être dès 1816, Plenderleath s'établit à Montréal, où son père s'était installé dans les années 1780. Il acquiert des propriétés, parmi lesquelles sa maison, Clifton Lodge, à Montréal, une ferme à Cornwall et des terres dans le canton d'Ascot. En 1835, il hérite du patrimoine foncier des Christie, en particulier de six seigneuries qu'il administre et met en valeur. Pour ce faire, il prend et porte le nom et le blason des Christie à compter de juin 1835. Ses seigneuries sont celles de Repentigny, de Bleury, Sabrevois, de Noyan, de Léry et de Lacolle. Perçu comme un seigneur qui favorise le développement de ses domaines, il met en place des travaux de drainage, bâtit des scieries et favorise la construction d'écoles et d'églises protestantes.
Christie participe activement à la propagation de la foi protestante au Bas-Canada. Il est membre fondateur, bienfaiteur et vice-président de la Church Society et organise la distribution de tracts protestants. Également actif dans le secteur de la finance, il est actionnaire de la Bank of England, de la Banque de Montréal, de la Banque de la Cité ainsi que de la British American Land Company.
Durant les rébellions de 1837-1838, Christie se porte volontaire comme secrétaire militaire. Il fait ensuite partie du Conseil spécial du 2 avril 1838 jusqu'à sa dissolution en juin, puis de novembre 1838 jusqu'à l'entrée en vigueur de l'Acte d'Union, le 10 février 1841. Il se rend en Grande-Bretagne en 1843, pour des raisons de santé.
Il est décédé à Blackwood, en république d'Irlande, le 4 mai 1845.
Il avait épousé, avant 1820, Elizabeth McGinnis, soeur d'un négociant qui faisait affaire entre Bristol et la Dominique; puis en 1835, Amelia Martha Bowman.
Références
Notices bibliographiques :
- Assemblée nationale du Québec. Histoire: Dictionnaire des parlementaires du Québec de 1792 à nos jours [En Ligne]. http://www.assnat.qc.ca/
- NOËL, Françoise. « Christie, William Plenderleath ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
