Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Daoust, Sylvia

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Synthèse

Sylvia Daoust est née à Montréal le 24 mai 1902.

En 1915, Sylvia Daoust suit pendant un an des cours de dessin et de sculpture au Conseil des arts et manufacture, puis elle étudie à l'École des beaux-arts de Montréal de 1923 à 1928. Le gouvernement du Québec lui octroie une bourse en 1929, lui permettant de poursuivre sa formation en France. Elle y fait la connaissance d'Henri Charlier, sculpteur, peintre, poète et musicien grégorianiste prônant le renouvellement de l'art sacré, qui aura une influence majeure sur sa carrière.

De retour au Québec, Sylvia Daoust se consacre simultanément à l'art et à l'enseignement. De 1930 à 1943, elle enseigne le dessin, l'anatomie, le modelage et la sculpture à l'École des beaux-arts de Québec. En 1943, elle devient professeure de sculpture sur bois et sur pierre à l'École des beaux-arts de Montréal, mais cesse d'enseigner lors de la crise que subit cette institution en 1968.

Surtout reconnue pour sa statuaire religieuse en taille directe sur bois, une technique à laquelle elle a recours à partir de 1945, Sylvia Daoust exécute également des médailles, des bustes et des monuments publics. Ses oeuvres aux lignes pures sont imprégnées d'une grande sensibilité et de spiritualité. L'artiste se distingue aussi grâce aux monuments publics qu'elle réalise, dont la statue du frère Marie-Victorin au Jardin botanique de Montréal (inaugurée en 1954), celle d'Édouard Montpetit à l'Université de Montréal (1967) ainsi que le bronze grandeur nature de Nicolas Viel qui orne la façade de l'hôtel du Parlement à Québec (1969). On retrouve ses sculptures dans plusieurs lieux de culte de la province, notamment à la basilique Notre-Dame de Montréal, à la chapelle de l'Oratoire-Saint-Joseph à Chicoutimi (Saguenay) et à la chapelle des Pères-du-Très-Saint-Sacrement à Québec.

Sylvia Daoust est considérée comme l'une des premières femmes sculptrices du Québec moderne. Ses sculptures sont présentées dans plusieurs expositions au Canada, aux États-Unis et en Italie, et son travail artistique est maintes fois récompensé par des prix et des bourses.

Elle est décédée à Montréal le 19 juillet 2004.

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Références

Notices bibliographiques :

  • DESJARDINS, Marie-Paule. Dictionnaire biographique des femmes célèbres et remarquables de notre histoire. Montréal, Guérin, 2007. 600 p.
  • LAROCHELLE-ROY, Lise. « « Sylvia Daoust ». Canadian Women Artists History Initiative ». s.a. Université Concordia [En ligne]. http://cwahi.concordia.ca/sources/artists/displayArtist.php?ID_artist=45
  • Musée national des beaux-arts du Québec. Femmes artistes du XXe siècle au Québec : oeuvres du Musée national des beaux-arts du Québec. Québec, Les Publications du Québec, 2010. 287 p.
  • NADEAU, Jean-François. « Sylvia Daoust 1902-2004 - Une pionnière de la sculpture au Québec s'éteint à l'âge de 102 ans ». Le Devoir, 27 juillet 2004, s.p.
  • s.a. « « Sylvia Daoust » ». Ministère du Conseil exécutif du Québec. Ordre national du Québec [En ligne]. http://www.ordre-national.gouv.qc.ca/recherche_details.asp?id=186
  • s.a. « « Sylvia Daoust ». Collections - Quelques oeuvres de 1900 à 2000. ». s.a. Musée national des beaux-arts du Québec [En ligne]. http://www.mnba.qc.ca/

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