McGreevy, Thomas

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Né le 29 juillet 1825 à Québec, Thomas McGreevy est le fils de Robert McGreevy, forgeron, et de Rose Smith.

En 1842, il apprend la menuiserie chez Joseph Archer père, entrepreneur général. Devenu entrepreneur en construction, il s'occupe notamment de l'érection de l'édifice de la Douane de Québec en 1856, des édifices du Parlement d'Ottawa à partir de 1859, de même que du chemin de fer Québec, Montréal, Ottawa et Occidental en 1875. Il s'associe avec son frère Robert vers 1857.

McGreevy est à la tête de nombreux organismes et entreprises. Il occupe les fonctions de vice-président de la Banque d'Union du Bas-Canada de 1862 à 1894 et de commissaire pour la rive nord de la Compagnie des chemins à barrière de Québec de 1863 à 1881. Il siège aux conseils d'administration de la Compagnie d'assurance maritime de Québec en 1867, ainsi qu'à celui de la Compagnie des remorqueurs du Saint-Laurent en 1867, 1868 et de 1870 à 1874. Il est également commissaire à la Commission du havre de Québec de 1871 à 1874 et de nouveau en 1880. Il préside la Compagnie de navigation à vapeur du Saint-Laurent de 1874 à 1891 et devient, en 1887, président de la Compagnie de navigation du Richelieu et de l'Ontario. Il possède des intérêts dans l'industrie minière et ferroviaire. Il est notamment administrateur de la Compagnie du chemin de fer de la rive nord de 1871 à 1876.

McGreevy est membre du conseil municipal de Québec de 1858 à 1864. Il accède au Conseil législatif du Québec pour la division de Stadacona en 1867, où il appuie le Parti conservateur. La même année, il se fait élire à la Chambre des communes dans la circonscription de Québec-Ouest. En raison de l'abolition du double mandat en 1874, il démissionne de son siège au Conseil législatif. Il devient trésorier du Parti conservateur au Québec à la suite des élections fédérales de 1878, qui redonnent le pouvoir à cette formation. Dénoncé par Joseph-Israël Tarte, il est expulsé de la Chambre des communes en 1891. Accusé de fraude envers le trésor public, il purge une peine d'un an de prison à Ottawa en 1893 et 1894. Il se fait réélire lors d'une élection partielle dans Québec-Ouest en 1895, mais il est défait l'année suivante.

Il est décédé à Québec le 2 janvier 1897. Il est inhumé à Sillery (Québec), dans le cimetière St. Patrick.

Il avait épousé à Québec, en 1857, Mary Ann Rourke, fille de Thomas Rourke et d'Ann Brody; puis, en 1861, Bridget Caroline Nowlan (Nolan); et, en 1867, Mary Georgina Woolsey, fille de John Bogan Woolsey et de Marie Josephte Winfelson.

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