Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Lacroix, Wilfrid

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1891‑03‑06 – 1970‑08‑30

Occupation :

  • Architecte
  • Député

Éléments associés

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 6 mars 1891 à Québec, Wilfrid Lacroix est le fils de S.-C. Lacroix et de Joséphine Brosseau.

Lacroix étudie en architecture à l'École polytechnique de Montréal et obtient son diplôme en 1914. La même année, il est admis à l'Association des architectes de la province de Québec. Par la suite, il fait un stage d'études de trois ans à Paris. Il est membre (fellow) de l'Institut royal d'architecture du Canada et préside l'Association des architectes de la province de Québec en 1930.

Oeuvrant principalement dans les régions de Québec, de Charlevoix et de la Beauce, il réalise notamment la chapelle de la maison Mont-Jeanne-d'Arc à Vallée-Jonction (1912) et l'église de Saint-Hilarion (1923-1924). Associé à l'architecte Jean-Charles Drouin à partir de la fin des années 1920, il conçoit, avec ce dernier, l'agrandissement de l'Hôpital de la Miséricorde et de la crèche Saint-Vincent-de-Paul (résidence Mgr Lemay des Soeurs du Bon-Pasteur) à Québec (1927-1929), le bâtiment du Musée du Québec (pavillon Gérard-Morisset du Musée national des beaux-arts du Québec) (1928) et le séminaire des Pères maristes à Sillery (Québec) (1931). Il dessine les plans, avec Sylvio Brassard et Adrien Dufresne, du collège des Jésuites (Saint-Charles-Garnier) à Québec (1933-1935) et fait la conception, avec Joseph-Siméon Bergeron, de l'édifice André-Laurendeau sur la colline parlementaire (1934).

De 1928 à 1933, Lacroix est échevin au conseil de ville de Québec, puis de 1935 à 1958, il est élu à six reprises député de la circonscription de Québec-Montmorency à la Chambre des communes, sous la bannière du Parti libéral du Canada ou comme libéral indépendant. En 1938, ses efforts conduisent à l'adoption d'une loi qui permet une représentation plus équitable des francophones dans la fonction publique fédérale, en interdisant le transfert dans la province de Québec d'un employé qui, bien que faisant partie du service civil d'une autre province, ne parle pas français. En trois occasions, il tente de faire voter une loi rendant illégaux le Parti communiste et le Parti ouvrier-progressiste.

Il est décédé à Québec le 30 août 1970.

Il avait épousé à Québec, en 1920, Marthe Roberge, fille de L. Solime Roberge.

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Références

Notices bibliographiques :

  • JOBIDON, Hélène, Luc NOPPEN et Paul TRÉPANIER. Québec monumental, 1890-1990. Sillery / Montréal, Septentrion / Ordre des architectes du Québec, 1990. 191 p.
  • MORISSET, Lucie K. et Luc NOPPEN. Québec de roc et de pierres : la capitale en architecture. Sainte-Foy, Éditions MultiMondes, 1998. 150 p.
  • s.a. « Chapelle conventuelle Église abbatiale de l'Abbaye Notre-Dame-de-la-Paix ». s.a. Inventaire des lieux de culte du Québec [En ligne]. http://www.lieuxdeculte.qc.ca/fiche.php?LIEU_CULTE_ID=99693
  • s.a. Who's Who In Canada. Toronto, International Press Limited, 1956. 1593 p.

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