Morissette, Jean-Albert
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Beaulé et Morissette
- Doucet et Morissette
- Morisset, J.-A.
- Morissette, Albert
- Morissette, J.-A.
- Morissette, J.-Albert
Date :
- 1889‑01‑05 – 1955‑09‑11
Occupation :
- Architecte
Patrimoine immobilier associé (12)
- L'Hôtel-Dieu de Québec - Architecture / conception
- Église de Sainte-Brigitte - Architecture / conception
- Maison - Architecture / conception
- Maison provinciale des Religieux de Saint-Vincent de Paul - Architecture / conception
Personnes associées (9)
- Auger, Lorenzo (1879 – 1942) - Collaborateur(-trice)
- Chênevert, Raoul (1889 – 1951) - Collaborateur(-trice)
- Daoust, Joseph-Elgide-Césaire (1881 – 1946) - Collaborateur(-trice)
- Marchand, Jean-Omer (1873 – 1936) - Associé(e)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 5 janvier 1889 à Québec, Jean-Albert Morissette est le fils de Claude-Émile Morissette, entrepreneur général, et de Malvina Bertrand.
Morissette fréquente l'École polytechnique de Montréal de 1908 à 1912. À la fin de ses études, il devient membre de l'Association des architectes de la province de Québec (Ordre des architectes du Québec). Il est aussi membre de l'Institut royal d'architecture du Canada.
Morissette s'associe, à ses débuts, avec Emmanuel-Arthur Doucet, un ancien collègue de classe à l'École polytechnique de Montréal. Il réalise alors principalement des projets résidentiels à Montréal. Il participe également à la conception des plans de l'ancienne école Saint-Jacques (1914) et de l'école Souart (école Garneau) (1916). Morissette met fin à son partenariat avec Doucet à cette époque et exerce pendant quelques années sa profession à son propre compte à Québec. On ne lui connait alors qu'une participation dans des projets résidentiels et commerciaux.
Vers 1922, Morissette s'associe avec l'architecte Oscar Beaulé. Cette longue et fructueuse collaboration, qui ne prend fin qu'en 1955, est notamment marquée par la conception d'immeubles hospitaliers, dont l'hôpital du Saint-Sacrement (1924-1926), le pavillon Richelieu de l'Hôtel-Dieu de Québec (1930-1931), l'hôpital Saint-Michel-Archange (Institut universitaire en santé mentale de Québec) (1940-1943) et l'Hôtel-Dieu de Sherbrooke (1940-1943). On doit également à Morissette les plans d'édifices publics à Québec, dont l'annexe du palais de justice (ancien palais de justice de Québec) (1922-1927) et, en collaboration avec l'architecte Lorenzo Auger, l'édifice de l'Agriculture (édifice Jean-Antoine-Panet) (1931-1932). En outre, il conçoit quelques lieux de culte, dont l'église de l'Immaculée-Conception d'Edmundston (cathédrale de l'Immaculée-Conception d'Edmundston) (1924-1927). Enfin, il participe à une foule de projets résidentiels et commerciaux tels la succursale Notre-Dame-du-Chemin de la Caisse d'économie de Notre-Dame de Québec (1937-1938) et plusieurs centraux téléphoniques de la compagnie Bell Téléphone dans la région de Québec (1946-1953).
Morissette oeuvre également au sein de l'entreprise C.-Émile Morissette ltée, fondée par son père, à titre d'architecte-conseil, au moins à partir de 1919, de vice-président, entre 1935 et 1940, puis de président, vraisemblablement jusqu'à son décès. Il est aussi administrateur de l'Association nautique de Lac-Sergent entre 1935 et 1937.
Il est décédé le 11 septembre 1955 à Québec.
Il avait épousé à Québec, le 1er juillet 1919, Cécile Wiseman, fille de Philippe Wiseman et d'Émilie Dupuis.
Références
Notices bibliographiques :
- HILL, Robert G. « Morissette, Jean Albert ». HILL, Robert G. Biographical Dictionary of Architects in Canada, 1800-1950 [En ligne]. http://dictionaryofarchitectsincanada.org/node/2537
- Nos origines. Généalogie du Québec et d'Amérique française [En Ligne]. http://www.nosorigines.qc.ca/
- s.a. « Mort de monsieur J.-A. Morissette ». Le Soleil, 12 septembre 1955, p. 15.