Roisin, Maxime
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1871 – 1960‑12‑28
Occupation :
- Architecte
Patrimoine immobilier associé (4)
- Basilique-cathédrale de Notre-Dame-de-Québec - Architecture / conception
- Basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré - Architecture / conception
- Monument du Cardinal Elzéar-Alexandre Taschereau - Architecture / conception
- Pavillon Gérard-Morisset - Architecture / conception
Patrimoine mobilier associé (17)
- Maître-autel - Création
- Dais de trône épiscopal - Création
- Banc de choeur - Création
- Autel latéral - Création
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Maxime Roisin est né à Marseille en 1871.
Roisin entre à l'École des beaux-arts de Paris où il obtient un diplôme en 1901.
De 1901 à 1914, Roisin travaille comme architecte à Paris, puis comme enseignant à l'École des beaux-arts de Mexico. Il retourne en France en 1914 et embauche l'architecte suisse Robert Blatter avec qui il collabore de 1922 à 1926 dans son bureau de Paris.
Dans la province de Québec, Roisin participe à des projets de grande envergure. En 1923, il édifie le monument du Cardinal Elzéar-Alexandre-Taschereau à Québec en collaboration avec le sculpteur lyonnais André Vermare. En compagnie de Louis-Napoléon Audet et de Joseph-Elgide-Césaire Daoust, il prend part dès 1923 à la reconstruction de la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré, ravagée par le feu l'année précédente. L'architecte Raoul Chênevert fait également appel à ses services à plusieurs reprises. De 1923 à 1930, il collabore avec celui-ci afin de rétablir la structure et le décor de la basilique-cathédrale de Notre-Dame-de-Québec, incendiée en 1922. Encouragé par Chênevert, il présente quelques dessins pour un projet de musée national à Québec en 1925. L'architecte français est également sollicité pour concevoir la chapelle du couvent des Soeurs-de-Sainte-Jeanne-d'Arc à Québec, mais ses plans resteront à l'état de projet.
Ailleurs dans le monde, Roisin réalise quantité d'édifices, notamment en Chine où il dresse les plans de l'ambassade de France à Beijing. Il prend sa retraite en 1951.
Il est décédé à Marseille le 28 décembre 1960.
Références
Notices bibliographiques :
- JOBIDON, Hélène, Luc NOPPEN et Paul TRÉPANIER. Québec monumental, 1890-1990. Sillery / Montréal, Septentrion / Ordre des architectes du Québec, 1990. 191 p.