Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Delezenne, Ignace-François

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1718‑04 – 1790

Occupation :

  • Commerçant / marchand
  • Orfèvre
  • Seigneur / agent seigneurial

Éléments associés

Patrimoine mobilier associé (21)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né en avril 1718 à Lille, en France, Ignace-François Delezenne est le fils de Martin Delezenne et de Marie-Christine Jacquemart.

Delezenne fait probablement l'apprentissage du métier d'orfèvre à Lille. Il arrive en Nouvelle-France vers 1740 et ouvre une boutique à Québec avec son associé Charles Barthe. La concurrence étant particulièrement féroce à Québec, il s'établit à Montréal, où il ouvre un atelier vers 1743. Il fabrique des ustensiles et des pièces d'orfèvrerie, dont un ostensoir pour l'église de Saint-Charles-de-Lachenaie (Terrebonne) et un calice pour les Religieuses hospitalières de Saint-Joseph de Montréal entre 1748 et 1752.

Delezenne achète une propriété sur la rue Notre-Dame à Montréal vers 1748. Il la revend en 1752 lorsqu'il s'installe à Québec. Il obtient par adjudication une propriété sur la rue Saint-Joseph (rue Garneau) en 1755, ce qui lui confère le titre de seigneur avec droit de perception de cens et rentes. Vers 1756, il fonde une entreprise spécialisée dans la fabrication à grande échelle d'orfèvrerie de traite et devient l'orfèvre attitré de l'intendant François Bigot. Son atelier, qui produit des bijoux, des médailles, des broches et d'autres objets utiles à la traite des fourrures, est prospère et emploie de nombreux artisans. Toutefois, sa résidence est détruite lors de la guerre de la Conquête, ce qui lui cause temporairement quelques problèmes financiers.

Delezenne connaît l'apogée de sa production de 1764 à 1775. Outre l'orfèvrerie de traite, il produit des objets religieux et de l'argenterie de table pour la bourgeoisie et le clergé. L'orfèvre travaille alors avec son fils, Joseph-Christophe Delezenne, et avec un apprenti, François Ranvoyzé. Il s'établit à proximité des forges du Saint-Maurice à partir de 1775 et administre temporairement cette industrie de 1775 à 1778.

Il est décédé à Saint-Antoine-de-Padoue (Baie-du-Febvre) en 1790.

Il avait épousé en 1748 Marie-Catherine Janson dit Lapalme.

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Références

Notices bibliographiques :

  • DEROME, Robert. « Delezenne, Ignace-François ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • DEROME, Robert. « Delezenne, le maître de Ranvoyzé ». Vie des Arts. Vol. XXI, no 83 (1976), p. 56-58.
  • DEROME, Robert. Delezenne, les orfèvres, l'orfèvrerie (1740-1790). Université Laval, 1974. 387 p.

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