Bourassa, Napoléon
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1827‑10‑21 – 1916‑08‑27
Occupation :
- Architecte
- Auteur
- Enseignant / professeur
- Peintre / illustrateur
Patrimoine immobilier associé (13)
- Hangar à grains - Lieu de travail
- Domaine Louis-Philippe-Hébert
- Manoir Louis-Joseph-Papineau - Lieu d'occupation
- Maison Jane-Tate II
Patrimoine mobilier associé (30)
- Peinture (Portrait de Isaac S. Desaulniers) - Création
- Peinture (Portrait de l'abbé Rémi Robert) - Création
- Statue - Création
- Orgue (Casavant, Opus 1, 1880) - Architecture / conception
Plaques commémoratives associées (1)
Personnes associées (2)
- Bourassa, Henri (1868 – 1952) - Fils
- Papineau, Louis-Joseph (1786 – 1871) - Beau-père
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 21 octobre 1827 dans le village de L'Acadie, au Québec, Napoléon Bourassa est le fils de François Bourassa, cultivateur, et de Geneviève Patenaude.
En 1850, Bourassa entreprend sa formation en arts auprès du peintre Théophile Hamel, à Québec. De 1852 à 1855, il poursuit ses études artistiques en Italie et en France. Il s'inspirera des grands maîtres de la peinture religieuse, tels que Michel-Ange et Raphaël.
Bourassa travaille d'abord comme critique d'art. Professeur d'art à Montréal dans les années 1860, il se fait le promoteur de l'enseignement des arts et s'entoure de plusieurs apprentis. Il peint des portraits de personnalités et de membres de sa famille, même s'il préfère les grands thèmes religieux et historiques. Sa peinture la plus notable demeure l'Apothéose de Christophe Colomb, une oeuvre colossale inachevée.
Bourassa travaille aussi comme architecte et comme concepteur de décors intérieurs d'églises. Il dessine, entre autres, les plans de la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes à Montréal (1873-1881), de la façade du couvent des Soeurs dominicaines à Saint-Hyacinthe (1892), de l'église Notre-Dame-de-Bonsecours à Montebello (1895-1896) et de l'église Sainte-Anne à Fall River au Massachusetts (1892-1904). Entre 1885 et 1892, il exécute des dessins illustrant la vie de saint Hyacinthe pour un grand projet de rénovation de la cathédrale de Saint-Hyacinthe qui ne verra pas le jour. Il conçoit également les plans de théâtres et de salles de concert, de même que ceux du caveau familial du cimetière de Montebello. Une des rares sculptures qu'il a réalisée est un buste de son beau-père, Louis-Joseph Papineau.
En 1880, il est l'un des fondateurs de l'Académie des beaux-arts du Canada, qui deviendra le Musée des beaux-arts du Canada.
Il a publié Jacques et Marie, souvenir d'un peuple dispersé (1866).
Il est décédé à Lachenaie le 27 août 1916. Il est inhumé à Montebello.
Il avait épousé à Montebello, en 1857, Azélie Papineau, fille de Louis-Joseph Papineau et de Julie Bruneau. Il est le père de Henri Bourassa, homme politique et journaliste.
Références
Notices bibliographiques :
- BÉLAND, Mario, dir. Napoléon Bourassa : la quête de l'idéal. Arts du Québec. Québec, Musée national des beaux-arts du Québec / Les Publications du Québec, 2011. 319 p.
- BOURASSA, Anne. Napoléon Bourassa, 1827-1916, Un artiste canadien-français. Montréal, 1968. 87 p.
- LE MOINE, Roger. Napoléon Bourassa, sa vie, son oeuvre. Université Laval, 1970. 376 p.
- VÉZINA, Raymond. « Bourassa, Napoléon ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/