Peinture (Jésus rencontre sa mère)

Cette toile, haute de 117 cm et large de 91,5 cm a probablement été réalisée dans la seconde moitié du XIXe siècle. L'oeuvre, qui constitue la quatrième station d'un chemin de croix, représente Jésus rencontrant sa mère, la Vierge Marie. Jésus est placé debout, à gauche, portant sa croix sur son épaule droite. Il est vêtu d'une tunique blanche, enveloppé d'une chlamyde rouge, la tête encerclée d'une auréole dorée et d'une couronne d'épines. Il tourne sa tête vers la droite où se trouve la Vierge affligée. Enveloppée d'un drapé bleu, les deux bras tendus vers l'avant, elle détourne le regard dans une expression de douleur. Saint Jean se tient derrière elle, à sa droite, lui serrant le bras et regardant Jésus d'un air triste. La tête de ces deux personnages est encerclée d'une auréole dorée. Deux femmes accablées sont auprès de la Vierge, l'une tombant à ses pieds et l'autre, le visage blotti contre son épaule. Derrière saint Jean, deux hommes regardent le ciel. L'un d'entre eux tient trois clous d'une main et un marteau de l'autre. Dans la partie gauche de la toile, deux personnages suivent la procession d'un air grave. Le fond de la toile est marouflé d'une feuille dorée à motifs repoussés.

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L'origine et l'artiste de ce chemin de croix demeurent inconnus. Il aurait été offert à la congrégation de Notre-Dame par le révérend Jean-François Catulle (1835-1899), rédemptoriste, à la suite de l'incendie de la cinquième maison-mère de la communauté en 1893. Il aurait servi à la maison-mère transitoire des soeurs, sur la rue Saint-Jean-Baptiste, jusqu'à la démolition du bâtiment en 1912. Le chemin de croix aurait ensuite été transmis à l'Académie Bourgeoys, institution scolaire sur la rue Plessis, à Montréal, puis au foyer Notre-Dame-de-la-Garde. En 1925, il réintègre la maison-mère de la congrégation, sur la rue Sherbrooke.

En 2005, après la restauration des quatorze stations, le chemin de croix est installé dans la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.

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