Piédestal (Marie Catherine de Saint-Augustin)

Piédestal en bois teint et verni de forme rectangulaire. La base et le dessus sont à rebords moulurés. Au centre se trouve un compartiment rectangulaire, avec quatre colonnettes vis-à-vis les coins. Sur la face antérieure se trouvent des lettres sculptées recouvertes de bronzine. Sur les quatre coins de cette face se trouvent des fleurs sculptées en bas-relief. Le piédestal est flanqué, des deux côtés, d'une croix de Malte en bas-relief ornée d'une ligne de bronzine. Le pourtour du bas et du haut du compartiment sont bordés d'une moulure décorative à motifs godrons. Le revers du piédestal est plat et est constitué de plusieurs planches placées à l'horizontale, peintes en brun foncé, qui sont scellées par un ruban rouge avec trois sceaux en cire rouge à cacheter (un à chaque extrémité et un au centre). À l'intérieur du compartiment se trouvent les ossements de Catherine de Saint-Augustin qui ne sont pas en exposition dans la châsse, placés dans un boîtier en marbre scellé.

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Classement	Partie d'un objet patrimonial	Ministre de la Culture et des Communications	2003-11-13

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Piédestal de la châsse de Marie-Catherine de Saint-Augustin (1632-1668) se trouvant à l'église des Augustines-de-l'Hôtel-Dieu-de-Québec.

À l'intérieur de ce piédestal sont conservés les ossements de Marie-Catherine de Saint-Augustin, à l'exception des fémurs et d'une vertèbre cervicale, se trouvant dans la châsse. Ils y ont été placés en 1985, à la suite de leur identification par deux médecins de l'Hôtel-Dieu. Quelques ossements ont été offerts au monastère des Augustines de Bayeux, où Marie-Catherine a fait son noviciat avant de s'embarquer pour le Canada. Un humérus y a notamment été envoyé en 1989, à l'occasion des célébrations entourant la béatification de Marie-Catherine de Saint-Augustin.

Le piédestal aurait probablement été fabriqué dans les années 1950.

Il a été restauré en 1985 par Jules-André Carrier, ébéniste à l'atelier Le Cagibi. Durant sa restauration, le piédestal a été réparé, teint et verni. Les lettres présentes sur l'avant ont également été sculptées, installées et dorées. Des photographies d'archives indiquent que le socle présentait auparavant un monogramme « Ave Maria », et que le corps du meuble était orné de marbrures.

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