Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Dessin (Le Séminaire de Saint-Sulpice)

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Autre(s) nom(s) :

  • Aquarelle

Variante(s) du titre :

  • Le Vieux Séminaire
  • Le Vieux Séminaire de Montréal

Région administrative :

  • Montréal

Date :

  • après 1920 – avant 1941 (Production)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)

Thématique :

  • Patrimoine de la Nouvelle-France
  • Patrimoine religieux (Mission civile)
  • Patrimoine religieux (Mission contemplative)
  • Patrimoine religieux (Mission éducative)
  • Patrimoine religieux (Vie quotidienne)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Beaux-arts > Dessin

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (3)

Patrimoine mobilier associé (1)

Plaques commémoratives associées (1)

Groupes associés (2)

Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Images

Description

« Le Séminaire de Saint-Sulpice » est une aquarelle de Paul Caron, rehaussée de graphite et d'encre. Elle représente la façade principale du Séminaire et une portion de la cour avant, côté rue Notre-Dame, dans le Vieux-Montréal. Un chemin de terre, encerclant le parterre fleuri, conduit vers l'entrée principale, accessible par une volée de marches. Vu de biais depuis l'angle nord-ouest, l'édifice dresse son corps central de quatre étages, incluant le toit mansardé. De chaque côté, on devine les ailes en retour qui ferment la cour, où trois religieuses s'affairent au pied des marches.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'inventaire : 2018.0918

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Montréal

Dimensions :

  • Hauteur : 48,6 centimètre(s)
  • Hauteur de l'image : 29,2 centimètre(s)
  • Largeur : 59 centimètre(s)
  • Largeur de l'image : 37,5 centimètre(s)

Médium :

  • Aquarelle
  • Encre
  • Graphite

Support :

  • Papier

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Dessiné

Signature :

  • en bas à droite : Paul Caron

Sujet :

  • Architecture
  • Histoire
  • Signe et symbole

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un ensemble patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 2021-08-19

Statuts antérieurs

  • Avis d'intention de classement, 2020-08-20
 
Inventorié --
 

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Informations historiques

« Le Séminaire de Saint-Sulpice » est réalisé par Paul-Archibald-Octave Caron (1874-1941), actif sous le seul nom de Paul Caron, peintre et dessinateur montréalais. Formé par Maurice Cullen, William Brymner et Edmond Dyonnet à l'Art Association of Montréal, Caron est l'auteur de nombreuses vues urbaines, notamment du Vieux-Montréal. Il donne ici à voir une restitution du Séminaire de Saint-Sulpice, le plus ancien édifice de Montréal (sa construction débute en 1683) à avoir conservé, depuis le Régime français, sa fonction d'origine. Construit du temps où les Sulpiciens étaient seigneurs de l'île de Montréal et curés de la première paroisse Notre-Dame, il est aujourd'hui encore la résidence des prêtres. Trônant au sommet du corps central, l'horloge du Séminaire, première horloge publique d'Amérique du Nord, a longtemps rythmé le temps civil et religieux de Ville-Marie.
C'est bel et bien une vision anachronique de ce bâtiment que Paul Caron propose ici. En effet, quand l'artiste produit cette délicate aquarelle, vers 1930, l'aile est du Séminaire a déjà été démolie depuis plus d'un siècle, lors des travaux d'agrandissement menés par l'architecte John Ostell. Caron semble par ailleurs magnifier l'édifice, en le rendant plus imposant que son volume réel, au regard de l'échelle des personnages.

En revanche, la présence de religieuses au parterre n'est pas incongrue : en 1857, la congrégation des Petites Filles de Saint-Joseph est créée. Accompagnant les Prêtres de Saint-Sulpice de Montréal dans toutes leurs missions, celles-ci ont oeuvré à Montréal au Séminaire, mais aussi au Grand Séminaire et au Séminaire de philosophie, de même qu'à Oka, puis à Fukuoka, au Japon, où elles ont soutenu l'oeuvre sulpicienne dans le séminaire nippon. Chargées d'abord du linge et du ménage, les Petites Filles de Saint-Joseph jouent un rôle de plus en plus grand dans les maisons sulpiciennes et les célébrations liturgiques, en assumant les tâches de couture, de broderie, de confection et de réparation des vêtements liturgiques, et de secrétariat. Les Petites Filles de Saint-Joseph ont également distribué des provisions aux pauvres, enseigné auprès des jeunes Autochtones et aidé les femmes sans emploi. Dans cette vue rêvée, Paul Caron leur rend honneur en les plaçant devant un édifice qu'elles ont contribué à préserver.

Auteur: Jean Rey-Regazzi, 2019

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Références

Mention de droits d'auteurs :

Pascale Bergeron © Univers culturel de Saint-Sulpice

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Gouvernement du Québec

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