Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Estampe (An Oratory, Notre-Dame, Montréal)

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Variante(s) du titre :

  • L'Oratoire du jardin du Séminaire

Région administrative :

  • Montréal

Date :

  • 1914 (Production)

Période :

  • Le Québec moderne (1867 à 1960)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)
  • Patrimoine religieux (Mission contemplative)
  • Patrimoine religieux (Vie quotidienne)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Beaux-arts > Estampe

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Description

L'estampe « An Oratory, Notre-Dame, Montréal » de Charles Walter Simpson (1878-1942) représente l'oratoire du jardin du Séminaire de Saint-Sulpice, dans le Vieux-Montréal.
Vu légèrement de biais, sur la gauche de l'allée centrale du jardin, l'oratoire des Sulpiciens se déploie sur trois niveaux. Accessible depuis le jardin, le premier niveau ouvre une niche centrale abritant une statue de la Vierge à l'Enfant. De jeunes arbres entourent ce palier.

Sur le côté, des marches permettent de rejoindre le deuxième niveau. Cet étage est ouvert sur le nord, l'est et l'ouest grâce à plusieurs fenêtres. La fenêtre centrale, au-dessus de la niche au rez-de-jardin, est encadrée du monogramme sulpicien (AM pour « Auspice Maria », « Sous la protection de la Vierge Marie »).

Enfin, le troisième niveau constitue le dernier étage, mansardé, ouvert par des fenêtres qui s'avancent pour offrir une perspective sur les côtés du jardin.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'inventaire : 2018.0371

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Montréal > Montréal

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 40,5 centimètre(s)
  • Hauteur de l'image (Mesurée / intégral) : 27,2 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 31,7 centimètre(s)
  • Largeur de l'image (Mesurée / intégral) : 20,3 centimètre(s)

Médium :

  • Encre

Support :

  • Papier

Type de fabrication :

Artisanal

Technique de fabrication :

  • Eau-forte

Représentation iconographique :

  • Paysage

Signature :

  • monogramme dans l'image, en bas à gauche; signé sur le coup de planche, en bas à droite : Ch [illisible] Simpson, 1914

Inscription :

sous l'image, à gauche : 1-An oratory - Notre Dame - Montreal; sur le coup de planche, à droite de la signature : 1914

Sujet :

  • Architecture

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Partie d'un ensemble patrimonial Ministre de la Culture et des Communications 2021-08-19

Statuts antérieurs

  • Avis d'intention de classement, 2020-08-20
 
Inventorié --
 

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Informations historiques

L'estampe « An Oratory, Notre-Dame, Montréal », publiée par Charles Walter Simpson (1878-1942) offre une vue précieuse d'un bâtiment aujourd'hui disparu : l'oratoire du jardin du Séminaire de Saint-Sulpice, au coeur du Vieux-Montréal.

Artiste canadien né et mort à Montréal, Charles W. Simpson s'est fait connaître pour ses paysages urbains de Montréal autour des années 1910. Univers culturel de Saint-Sulpice conserve d'ailleurs une vue de la rue Notre-Dame datée de 1913 et provenant de cet ensemble qui laisse entrevoir, de biais depuis le nord-est, la façade du Séminaire. Cette oeuvre ainsi que la vue de l'oratoire proviennent de la collection du prêtre sulpicien Émile Filion, qui les a présentées au collège André-Grasset, en 1944, lors de l'Exposition d'art canadien.

Sans doute le collectionneur a-t-il favorisé deux visions de l'édifice qui porte encore la mémoire des anciens seigneurs de l'île de Montréal. L'estampe de l'oratoire est tout particulièrement intéressante parce qu'elle offre la vision rare d'une construction qui n'est plus. Des fouilles du site ont permis de confirmer son emplacement. Construit entre 1815 et 1825, il se trouvait au bout de l'allée centrale, adossé au mur qui donne sur l'actuelle rue Saint-Paul. Sans que l'on en connaisse les raisons, il a été démoli à une date indéterminée, au début du XXe siècle, sans doute peu après la publication de cette eau-forte.

L'accès à cet oratoire était donc réservé aux Sulpiciens qui jouissaient seuls du jardin et devaient sans doute s'y rendre isolés. Cette estampe offre ainsi non seulement le souvenir d'un bâtiment disparu méconnu à Montréal, mais aussi le témoignage d'un culte spécifique que les Sulpiciens consacraient à la Vierge Marie, dans l'intimité et le recueillement, un culte où l'isolement et la promenade prennent part à la foi.

Auteur: Jean Rey-Regazzi, 2019

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Références

Mention de droits d'auteurs :

Pascale Bergeron © Univers culturel de Saint-Sulpice

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Gouvernement du Québec

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