Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Table

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • après 1850 – avant 1875 (Production)
  • 1956 (Donation)

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Ameublement > Mobilier

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (1)

Groupes associés (1)

Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Description

Cette table de salon en noyer a été fabriquée en France entre 1825-1875. Ce meuble, d'école hollandaise, mesure 70 cm de hauteur et 458,7 cm de circonférence. Cette table est composée d'un large plateau circulaire en marqueterie de bois exotique (bois violet des Indes, ébène, amarante, buis) verni ainsi que d'un pied central divisé en trois consoles chantournées ornées de motifs floraux et terminées en volutes. Le pied central, de style Louis XV, en noyer massif est tourné et renflé au centre en un bulbe dit à godron suivit d'un cul-de-lampe.

La marqueterie de bois exotique sur le plateau forme des compositions ornementales d'une grande finesse. On y retrouve des motifs végétaux, floraux, d'instruments de musique et d'instruments agricoles. Le centre de la table est orné d'une lyre garnie de roses, d'oeillets, de lys et de pivoines. La composition centrale est entourée de huit motifs dont la moitié évoque les quatre saisons et l'autre moitié illustre divers instruments de musique garnis de feuillages et de rubans verts. Le pourtour de la table est également orné de huit garnitures de fleurs et d'arabesques.

Numéro de l'objet :

  • Ancien numéro d'accession : M-6
  • Numéro d'accession : 2018.80
  • Numéro précédent : 2001-1239

Lieu de production :

  • Europe > France

Dimensions :

  • Circonférence : 458,7 centimètre(s)
  • Hauteur : 70 centimètre(s)

Matériaux :

  • Bois (Noyer)
  • Bois (Amarante)
  • Bois (Buis)
  • Bois (Ébène)
  • Vernis
  • Métal (Acier)

Technique de fabrication :

  • Chantourné
  • Marqueté
  • Sculpté

Représentation iconographique :

  • Fleurs (pavot, rose, pivoine, lys, oeillet)
  • Instruments agricole (herse, rateau, cuve, tonneau à vin)
  • Instruments de musique (violon, flute, lyre)
  • Partitions de musique
  • Végétaux (vigne à raisin, blé)

Inscription :

Table venant de France, achetée par Sir Lomer Gouin - Don de Madame J.-D. Chartré - (Donohue) par l'entremise de M. Beauvais - aux Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec en 1956

Altérations :

  • Gauchissement : Marqueterie
    Les planches qui supportent la marqueterie présentent un gauchissement apparent.
     
  • Fendillement : Pourtour
    Fendillements et fentes ouvertes au pourtour de la table.
     

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Cette table de salon de style victorien aurait été produite en France entre 1825 et 1875. La technique de marqueterie utilisée pour l'ornementation complexe du plateau est popularisée sous le règne de Louis XV et devient recherchée à la cour de France à partir de 1745.

Cette table a été achetée à une date indéterminée par Lomer Gouin (1861-1929), ancien premier ministre du Québec (entre 1905 et 1920) et lieutenant-gouverneur (entre 1924 et 1929), et son épouse lors d'un de leurs nombreux voyages en Europe. Sa première épouse étant Éliza Mercier (1866-1911), fille d'Honoré Mercier (1840-1894), et sa seconde épouse Alice Amos (1868-1940).

Selon une inscription sous la table, elle a été donnée aux Augustines par Maurice Chartré (1900-1992) et son épouse Julienne De Rousselle (1905-1994) de Montréal par l'entremise de monsieur Beauvais le 17 novembre 1956. Maurice Chartré, comptable agréé, a été notamment président du journal la Presse, administrateur de la Banque Canadienne Nationale et administrateur honoraire du Musée des Beaux-Arts de Montréal. Grand collectionneur d'oeuvres d'art et de meubles anciens, il possède à l'époque plusieurs tableaux de Paul-Émile Borduas qui ont été cédés au Musée des Beaux-Arts de Montréal en 1947.

Puisque le style du piètement est largement différent de celui du plateau, il est possible que le pied ne soit pas d'origine et qu'il ait été remplacé à une période indéterminée. L'actuel pied a été décapé au cours du 20e siècle.

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Références

Notices bibliographiques :

  • JONES, Richard. « Gouin, sir Lomer ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/

Multimédias disponibles en ligne :

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