Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Picquet, François

Type :

Personne (Homme)

Date :

  • 1708‑12‑04 – 1781‑07‑15

Occupation :

  • Membre d'une communauté religieuse
  • Missionnaire

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Bourg-en-Bresse, en France, le 4 décembre 1708, François Picquet est le fils d'André Picquet et de Marie-Philippe Berthet.

Après avoir entrepris des études au collège des Jésuites de Bourg-en-Bresse, Picquet fréquente le séminaire de Lyon à partir de 1728 et termine sa formation au séminaire de Saint-Sulpice à Paris. Ordonné prêtre en 1734, il est envoyé à Montréal la même année. Il fait l'apprentissage des langues et des coutumes autochtones, tout en exerçant le ministère paroissial.

En 1739, le père Picquet s'installe à la mission du Lac-des-Deux-Montagnes (Oka). Il rédige quelques cantiques et textes catéchistiques en iroquois. Dix ans plus tard, il part en mission dans la région du fort Frontenac pour fonder un village destiné aux Autochtones désirant se convertir au christianisme. En 1749, en compagnie de 25 Français et de quatre Autochtones, il établit le poste de La Présentation (Ogdensburg) entre Montréal et le fort Frontenac. Il fait ériger des bâtiments et une palissade pour accueillir et protéger environ 300 Iroquois, Hurons et Autochtones d'autres nations.

Picquet se donne pour mission de rallier à la France tous les Autochtones vivant au sud des Grands Lacs. En 1752, il amène des Iroquois à Montréal pour qu'ils prêtent serment d'allégeance au nouveau gouverneur de la Nouvelle-France, Ange Duquesne de Menneville. Il en profite pour demander au gouverneur de l'aide pour sa mission. L'année suivante, il se rend en France avec trois Iroquois pour réclamer de l'aide auprès du roi Louis XV. Il retourne en Nouvelle-France en 1754.

Durant la guerre de Sept Ans, Picquet travaille comme aumônier militaire et comme conseiller. En 1756, il prend part aux expéditions contre les Britanniques aux forts Bull et Oswego, au sud-est du lac Ontario. En 1757, il négocie, sans véritable succès, une alliance avec les Onneiouts. L'année suivante, à la demande du gouverneur de la Nouvelle-France, Pierre de Rigaud de Vaudreuil de Cavagnial, le commandant militaire Claude-Nicolas de Lorimier de La Rivière s'installe à La Présentation. Picquet n'apprécie pas de devoir partager les pouvoirs de décision sur son territoire. En 1758, il guide les autochtones à la bataille de Carillon (Ticonderoga). L'année suivante, craignant la victoire des Anglais sur les Français, il déménage la mission de La Présentation sur une île à proximité. En 1760, il quitte la mission avec un groupe d'Autochtones pour se rendre à Montréal. Il s'installe à la Nouvelle-Orléans de 1761 à 1763, puis il s'embarque pour la France.

En 1772, Picquet retourne dans sa région natale, où il exerce le ministère paroissial à Verjon. Trois ans plus tard, il devient aumônier des Visitandines à Bourg-en-Bresse. À sa retraite en 1779, il acquiert une maison et un champ près de Cluny.

Il est décédé à Verjon, en France, le 15 juillet 1781.

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Références

Notices bibliographiques :

  • LAHAISE, Robert. « Picquet, François ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/fr/bio/picquet_francois_4F.html

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