Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Parc linéaire Monk

Type :

Patrimoine immobilier

Autre(s) nom(s) :

  • Ancienne voie du Lévis & Kennebec Railway
  • Ancienne voie du Québec Central
  • Cycloroute de Bellechasse
  • Tronçon Monk du Canadien National
  • Vélo route de Bellechasse

Région administrative :

  • Chaudière-Appalaches

Municipalité :

  • Armagh
  • Saint-Anselme
  • Saint-Damien-de-Buckland
  • Saint-Henri
  • Saint-Lazare-de-Bellechasse
  • Saint-Malachie
  • Saint-Nérée-de-Bellechasse
  • Sainte-Claire

Date :

  • 1907 – 1914 (Construction)
  • 2008 – (Ouverture)

Usage :

  • Transport, communication et services publics (Gares et autres structures ferroviaires > Voies ferrées)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (10)

Inventaires associés (1)

Description

Plan au sol :

Irrégulier

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

En 1903, le gouvernement libéral autorise le National Transcontinental à construire un troisième chemin de fer vers l'Est, de Winnipeg à Moncton. La Commission des chemins de fer, précurseur de l'Office National des Transports, supervise alors le projet, mais elle défonce vite son budget. Elle exige des pentes maximales de 0,6 %, proscrit les courbes serrées et demande d'implanter des gares tous les 5 à 6 milles, afin d'encourager l'établissement de colons aux alentours de la future voie.

Dès 1905, les élévations sont prises entre Chaudière et Saint-Anselme. Des ouvriers construisent des ponts, remblaient les dépressions et posent les rails sur les dormants. À l'automne 1907, Sainte-Claire est au coeur des travaux, mais le terrain devient de plus en plus difficile. Autour de 300 immigrants italiens dressent la voie à l'aide d'explosifs. Tous les obstacles sont finalement dominés et la partie la plus abrupte, entre Abénakis et Saint-Damien, présente une inclinaison d'à peine quatre pieds par 1 000 pieds. Malgré d'importants problèmes administratifs et financiers, on complète la section Est le 17 novembre 1913. Les gares sont construites à cette époque. Le chemin de fer National Transcontinental ne sera jamais constitué en société. Le gouvernement en confie l'exploitation au Canadian Northern Railway, récemment nationalisé. En 1923, il est intégré aux Chemins de fer nationaux, le CN d'aujourd'hui.

Le tronçon Monk avait pour but de combler les carences de la région en infrastructures routières, notamment pour l'exploitation forestière. Sa construction se termina l'année où mourut Frederick Debartzch Monk (1856-1914), un ancien ministre canadien des Transports. Quelques mois plus tard en 1915, on inaugurait le nouveau chemin de fer sous l'appellation « Monk ». Lorsqu'éclate le second conflit mondial en 1939, son achalandage croit avec le défilement des convois de matériel militaire à destination des ports de l'Atlantique. À l'inverse, les chargements de bauxite et de charbon évitent les menaces sous-marines du golfe Saint-Laurent et sont désormais transportés par chemin de fer jusqu'aux usines. Plus tard, la portion sinueuse du tronçon Monk devient moins utilisée, suite à l'implantation d'un meilleur tracé. Boudée comme ligne principale vers les Maritimes, cette voie restera fréquentée par les trains de passagers de VIA Rail jusqu'en 1979.

La fermeture d'une partie de la voie ferroviaire Monk en 1985, puis l'abandon de l'exploitation du secteur Sainte-Claire/Pelletier Station en 1987, ont incité le ministère des Transports à acquérir les emprises des voies ferrées désaffectées pour conserver leur intégrité. Dès 1997, les cinq MRC touchées par le tronçon Monk, soit Bellechasse, Montmagny, L'Islet, Kamouraska et Témiscouata donnent un mandat pour réaliser une étude de faisabilité d'utilisation du tronçon comme piste cyclable. Le travail effectué par un comité provisoire débouche sur l'incorporation de la Société du Parc linéaire Monk, le 3 juin 1998. Le bail de location de l'emprise, d'une durée de 60 ans, est signé par les différentes MRC le 10 décembre 2002. Par la suite, le dossier stagne en attendant le financement de cet ambitieux plan d'aménagement.

En 2005, le Conseil des maires de la MRC de Bellechasse donne son accord au projet de piste cyclable et de quad qui consiste en la mise en place d'une piste de Saint-Henri jusqu'au parc des chutes d'Armagh. Le contrat de construction est signé le 8 avril 2008 et les travaux se font de mai à octobre. Le projet aura nécessité des déboursés totaux de 4,5 millions $. La piste touche directement huit municipalités : Armagh, Saint-Anselme, Sainte-Claire, Saint-Damien, Saint-Henri, Saint-Lazare, Saint-Malachie et Saint-Nérée. La piste de 74 km longe la rivière Etchemin du Nord au Sud, traverse la MRC d'Ouest en Est et relie ses grands axes routiers, soit la 277, la 279 et la 281. Sept aires de repos permettent aux citoyens d'y avoir accès et de se détendre.

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Emplacement

Region administrative :

  • Chaudière-Appalaches

MRC :

  • Bellechasse

Municipalité :

  • Armagh
  • Saint-Anselme
  • Saint-Damien-de-Buckland
  • Saint-Henri
  • Saint-Lazare-de-Bellechasse
  • Saint-Malachie
  • Saint-Nérée-de-Bellechasse
  • Sainte-Claire

Localisation informelle :

Parcours linéaire établi sur les anciennes voies de chemin de fer du Quebec Central et Monk (Canadien National); il s'étend de Saint-Henri jusqu'au parc des chutes d'Armagh. Un raccordement existe avec le réseau de Lévis. La piste se prolonge jusqu'à Saint-Euphémie, donnant un accès au Témiscouata pour les motoneiges en hiver et les Quads en été.

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