Ministère de la Culture et des Communications
Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Religieuses de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur

Type :

Groupe

Autre(s) nom(s) :

  • Soeurs de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur d'Angers
  • Soeurs du Bon-Pasteur d'Angers

Date :

  • 1844 –

Activité :

  • Communauté religieuse (Religion)
  • Enseignement (Éducation)
  • Service social (Santé et services sociaux)

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (7)

Patrimoine mobilier associé (1)

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Plaques commémoratives associées (1)

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

La communauté de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur d'Angers est fondée en 1829 à Angers, en France, par Rose-Virginie Pelletier, appelée soeur Marie de Sainte-Euphrasie. Elle tire son origine d'une autre communauté française, l'Ordre de Notre-Dame de Charité du Refuge, fondée par Jean Eudes en 1641 à Caen. C'est à la demande de Mgr Charles Montault, alors évêque d'Angers, que soeur Marie de Sainte-Euphrasie, supérieure du refuge de Notre-Dame de Charité de Tours, ouvre une maison à Angers en 1829 pour accueillir et réhabiliter les jeunes femmes démunies de cette ville. Deux ans plus tard, elle en devient la supérieure. En 1835, elle y érige un généralat. La même année, la communauté des Soeurs de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur d'Angers est officiellement approuvée par le pape Grégoire XVI. Soeur Marie de Sainte-Euphrasie est canonisée en 1940.

Les Religieuses de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur d'Angers arrivent à Montréal en 1844 à la demande de Mgr Ignace Bourget, évêque de Montréal. Elles s'engagent à prendre soin des jeunes filles délinquantes, pauvres, abandonnées ou inadaptées. La communauté s'installe d'abord dans le quartier Sainte-Marie, mais ce secteur ne convient toutefois pas à la réhabilitation de leurs pensionnaires. Trois ans plus tard, les religieuses emménagent dans leur nouveau monastère, appelé maison du Bon-Pasteur. L'édifice s'élève sur un terrain de la rue Sherbrooke qui leur est offert en 1846 par Marie-Amable Foretier, épouse de l'homme politique Denis-Benjamin Viger. Pendant l'épidémie de typhus de 1847, l'épidémie de choléra de 1849 et l'incendie de Montréal de 1852, il sert de refuge à la population. La mission des Soeurs du Bon-Pasteur d'Angers s'élargit au fil du temps, entraînant de nombreux agrandissements à la maison du Bon-Pasteur. La communauté ajoute à son monastère l'académie des demoiselles (1861), l'école de réforme (1870), la chapelle publique (1878), l'école de métiers (1884), la buanderie Saint-Michel du Bon Pasteur (1888), les ateliers (1889), le sanatorium Sainte-Euphrasie (1895), le presbytère (1896) et les dépendances (1902).

L'activité des religieuses dépasse les limites du monastère. En effet, la communauté fonde l'académie Saint-Louis-de-Gonzague près de son monastère (1878), le pensionnat Saint-Hubert à Saint-Hubert (1870) ainsi que la maison de Lorette (1895) et la maison Sainte-Domitille Laval-des-Rapides (1915). Le gouvernement de la province de Québec lui confie la direction de la prison des femmes de la rue Fullum, appelée maison Sainte-Darie, dès son ouverture en 1876.

Les Religieuses canadiennes de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur s'installent également à Toronto (1875), à Halifax (1890), à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick (1893) et à Winnipeg (1911). Elles dirigent des missions au Pérou (1871), en Équateur (1872), en Bolivie (1896) et au Japon (1935). En 1944, la communauté est divisée en deux provinces, celle de Montréal et celle de Toronto, qui sont réunies à nouveau en 2001 sous le nom de province du Canada. En 1961, la communauté fait construire une nouvelle maison provinciale à Pierrefonds et quitte la maison Bon-Pasteur en 1979. Aujourd'hui, elle continue d'oeuvrer auprès des femmes dans le besoin à Montréal, à Rawdon, à Saint-Jérôme et à Toronto.

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Références

Notices bibliographiques :

  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.
  • D'ALLAIRE, Micheline. Les communautés religieuses de Montréal. Les communautés religieuses et l'assistance sociale à Montréal 1659-1900. Vol. 1. Montréal, Éditions du Méridien, 1997. 168 p.
  • DUMONT, Micheline. « Cadotte, Marie-Elmire ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • Religieuses de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur. Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur [En Ligne]. http://www.ndcbonpasteur.org/
  • Suore del Buon Pastore. Congrégation de Notre Dame de Charité du Bon Pasteur [En Ligne]. http://www.bonpasteur.com

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