Secteur du phare de Cap-des-Rosiers
Type :
Patrimoine immobilier
Région administrative :
- Gaspésie--Îles-de-la-Madeleine
Municipalité :
- Gaspé
Thématique :
- Patrimoine maritime et fluvial
Usage :
- Transport, communication et services publics (Aides fixes à la navigation > Aides lumineuses (phares))
Patrimoine immobilier associé (3)
Plaques commémoratives associées (1)
Inventaires associés (1)
Carte
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Informations historiques
Le secteur du phare de Cap-des-Rosiers a été établi en 1854 et se compose actuellement d'un phare, d'un abri du criard de brume et d'un hangar. Le phare a été construit par la Commission des travaux publics du Canada entre 1854 et 1858. La tour mesure 34 mètres de hauteur (112 pieds) et supporte une lanterne circulaire à son sommet. C'est le phare le plus élevé au Canada, et aussi celui qui a connu le plus grand nombre de naufrages : le Chippewa, l'Arabian, l'Indian Chief, le Pékin, le Douchfour, le Carricks et bien d'autres navires ont coulé au large de Cap-des-Rosiers. Il s'agit d'un phare de jalonnement des côtes de deuxième ordre.
Le phare de Cap-des-Rosiers est l'une des toutes dernières tours en maçonnerie massive érigées sur les côtes du Saint-Laurent. Ses fondations, situées à environ 15 mètres (50 pieds) de la falaise, s'enfoncent à 2,5 mètres (8 pieds) dans le sol. Les murs de maçonnerie de la tour, extrêmement épais, passent d'environ 2,2 mètres (7 pieds 3 pouces) à la base à environ 1 mètre (3 pieds) d'épaisseur au sommet. Le diamètre de la tour est d'environ 7,7 mètres (25,5 pieds) au niveau du sol et 5 mètres (17 pieds) à la plate-forme de la lanterne. La tour compte neuf étages, incluant le sous-sol et la chambre du feu située immédiatement sous la lanterne. Les fenêtres percées à chaque étage se superposent à tous les deux étages. Les blocs de pierre qui constituent le parement extérieur de la tour sont 20 cm (5 pouces) d'épaisseur; l'intérieur de la tour est revêtue d'un parement de briques réfractaires de la meilleure qualité. La construction du phare a coûté $75 000.
Le phare de Cap-des-Rosiers se démarque aussi par la nature innovante de son feu : en effet, il s'agissait à l'époque du premier feu catadioptrique de premier ordre sur le Saint-Laurent. Cet appareillage optique, fait de verre de Saint-Gobain et fabriqué par la compagnie Barbier, Bénard et Turenne, a coûté à lui seul $38 000 et a été mis en service le 15 mars 1858.
Le hangar et l'abri du criard de brume ont été construits en 1958 par la compagnie Lafontaine et Bélanger, de Matane : ce sont des structures en bois sur fondations en béton; les toits sont rouges et les murs peints en blanc. Autrefois utilisé comme écurie, le hangar contient maintenant une salle de toilettes pour les visiteurs. Quant à l'abri du criard de brume, il s'agit d'un bâtiment d'un seul étage, qui contient la machinerie et sert aujourd'hui de centre d'interprétation. La maison du gardien a été démolie en 1981. Le secteur a été nommé site historique national en 1974 et est devenu depuis un attrait touristique, d'autant plus que le parc national Forillon se trouve à proximité. Le phare est toujours opérationnel et est maintenant automatisé.
Emplacement
Region administrative :
- Gaspésie--Îles-de-la-Madeleine
MRC :
- La Côte-de-Gaspé
Municipalité :
- Gaspé
Adresse :
- 1333, boulevard de Cap-des-Rosiers
Latitude :
- 48° 51' 22.0"
Longitude :
- -64° 12' 6.0"
Désignation cadastrale :
- Lot 2 732 964