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La Patrie

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Synthèse

Le journal La Patrie est fondé à Montréal, en 1879, à la suite de la disparition du journal Le National, l'organe du Parti libéral du Canada dans la région de Montréal. Son éditeur-propriétaire est Honoré Beaugrand et ses locaux se situent sur la rue Saint-Gabriel.

Le premier numéro sort le 24 février 1879. Le journal La Patrie est imprimé en petit format et s'ouvre rapidement à la publicité pour se financer. Avec Beaugrand à sa tête, le journal exprime alors les idées des membres radicaux du Parti libéral. En 1897, Joseph-Israël Tarte achète La Patrie au nom du Parti libéral, mais surtout au nom de Wilfrid Laurier. Il prend la direction politique du journal et place Henri Bourassa à la direction afin de rompre avec les radicaux. L'aventure ne dure pas et Bourassa quitte le journal après quinze jours.

Dès 1897, les fils de Tarte, Joseph et Eugène, deviennent les propriétaires officiels du journal. La Patrie se trouve alors dans une situation difficile et son tirage est à la baisse. Le journal ne suit pas les nouvelles tendances journalistiques, qui s'éloignent du militantisme politique. Comprenant les nouveaux enjeux, les deux propriétaires modernisent l'équipement, multiplient par trois le personnel et diversifient les types d'informations. Cette cure de rajeunissement fonctionne et en 1923, La Patrie compte 28 journalistes. Deux ans plus tard, le journal est acheté par le groupe Webster, Lespérance et J. H. Fortier, qui opère un virage à droite. La Patrie devient l'organe des Canadiens français d'opinion conservatrice et protectionniste.

En 1933, La Presse acquiert La Patrie. Un an plus tard, on confie la réorganisation du journal à Oswald Mayrand, qui en rafraîchit la présentation. Le journal est alors publié le jeudi, le samedi et le dimanche. En 1957, il devient un hebdomadaire. En 1962, Yves Michaud devient le nouveau chef de la rédaction du journal qui renoue avec le libéralisme. La Patrie ferme ses portes en 1978, près de cent ans après sa fondation.

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Références

Notices bibliographiques :

  • BEAULIEU, André et Jean HAMELIN. La presse québécoise: des origines à nos jours. Vol. 2. Sainte-Foy, Les presses de l'Université Laval, 1973. s.p.
  • COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec: de 1534 à nos jours: répertoire de noms propres. Montréal, Stanké, 2001. 1861 p.

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