Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Asselin, Olivar

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Synthèse

Né à Saint-Hilarion-de-Settrington (Saint-Hilarion), le 8 novembre 1874, Olivar Asselin est le fils de Rieule Asselin, maître tanneur, cultivateur et maire, et de Cédulie Tremblay.

Asselin étudie à l'école de rang de Sainte-Flavie, puis entre au séminaire de Rimouski en 1886. En 1892, il s'installe avec ses parents à Fall River, dans le Maine, où il travaille dans des usines, puis pour des journaux de la région. En 1894, il devient rédacteur en chef du Protecteur canadien et, en 1896, secrétaire de rédaction à la Tribune de Woonsocket. En 1898, il s'enrôle dans l'armée américaine lors de la guerre hispano-américaine.

De retour au Québec en 1900, Asselin poursuit sa carrière en journalisme et devient secrétaire de Lomer Gouin, ministre de la Colonisation. En 1903, il participe à la fondation de la Ligue nationaliste canadienne, qui se donne pour but de propager les idées nationalistes d'Henri Bourassa. L'année suivante, il lance le journal Le Nationaliste pour assurer la diffusion des idées de la ligue. Polémiste redoutable, Asselin devient une inspiration pour une génération d'éditorialistes, mais il subit de nombreux procès en diffamation et doit séjourner à deux reprises en prison (1907 et 1909). Il contribue à la fondation du Devoir en 1910 et y collabore quelque temps. Il écrit aussi sur une base épisodique dans L'Action, à partir de 1911.

Asselin devient, par la suite, courtier en immeubles, emploi qu'il quitte temporairement en 1912 pour mener une enquête sur l'immigration pour le compte du gouvernement fédéral. En 1915, il s'enrôle dans l'armée et lève un bataillon d'infanterie au sein duquel il est major. Intégré au 22e Bataillon d'infanterie, il participe à l'offensive de Vimy à titre de lieutenant en 1917. Après sa démobilisation en 1919, il obtient un poste de publiciste pour une firme de courtiers en placements. À partir de 1925, il dirige le Refuge Notre-Dame-de-la-Merci, qui héberge les personnes âgées démunies.

En 1930, Asselin retourne au journalisme en devenant rédacteur en chef du Canada, l'organe du Parti libéral. En 1934 et 1935, il lance successivement deux journaux éphémères, L'Ordre et La Renaissance. Il est nommé à la présidence de la Commission des pensions de vieillesse en 1936, mais il doit démissionner l'année suivante pour des raisons de santé. Peu avant sa mort, il se retire chez les Frères hospitaliers de Saint-Jean-de-Dieu.

Il a publié de nombreux pamphlets et feuilles de combat. Plusieurs de ses discours ont également été publiés.

Il est décédé à Montréal, le 18 avril 1937.

Il avait épousé à L'Anse-au-Griffon (Gaspé), en 1902, Alice Le Boutillier.

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Références

Notices bibliographiques :

  • PELLETIER-BAILLARGEON, Hélène. « Asselin, Olivar ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca
  • PELLETIER-BAILLARGEON, Hélène. Olivar Asselin et son temps. Saint-Laurent, Fides, 1996. s.p.

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