Viger, Jacques
Type :
Personne (Homme)
Date :
- 1787‑05‑07 – 1858‑12‑12
Occupation :
- Collectionneur
- Fonctionnaire
- Historien
- Journaliste
- Maire
- Militaire / Paramilitaire
- Propriétaire foncier
Patrimoine immobilier associé (2)
Patrimoine mobilier associé (38)
- Album (Souvenirs canadiens) - Oeuvre
- Document (Dénombrement du Comté de Montréal fait en 1825 par MM. Louis Guy et Jacques Viger, commissaires nommés à cet effet par Son Excellence Sir Francis N. Burton, Lieutenant-gouverneur du Bas-Canada, C.C.G. en vertu d'un acte du Parlement Provincial de la 5ième année du règne de Sa Majesté George IV - Chapitre septième accompagné de Tables, Calculs et Observations statistiques par M. J. Viger, l'un des commissaires, 1825) - Oeuvre
- Document (Commission as Commissoner of the census to Louis Guy and Jacques Viger)
- Document (Lettre de Wm. Berczy à Jacques Viger) - Item destiné
Plaques commémoratives associées (1)
- Plaque de Jacques Viger - Mention
Événements associés (3)
- Guerre de 1812 (1812 – 1815)
- Première séance du Conseil municipal de Montréal (1833) - Participation importante
- Banquet de la fête de la Saint-Jean-Baptiste de 1834 (1834) - Participation
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né le 7 mai 1787 à Montréal, Jacques Viger est le fils de Jacques Viger et d'Amaranthe Prévost.
Après ses études à Montréal, Viger s'installe à Québec où il travaille comme rédacteur pour le journal Le Canadien en 1808 et 1809. De retour à Montréal, il participe à la guerre de 1812 comme officier dans le 3e bataillon de la ville, puis dans le corps des Voltigeurs canadiens.
En 1813, Viger est nommé inspecteur des grands chemins, rues, ruelles et ponts de Montréal, poste qu'il occupe jusqu'en 1840. Nommé commissaire du recensement du comté de Montréal par le gouvernement du Bas-Canada en 1825, il réalise un registre précis et détaillé de la population montréalaise.
En 1833, à la suite de l'érection de Montréal en municipalité, Viger devient le premier maire de Montréal. Il conserve ce poste jusqu'en 1836. Au cours de son mandat, il entreprend des travaux publics visant à assainir les faubourgs de la ville et ainsi à contrer les épidémies de choléra, comme celle de 1832 qui avait fait plus de 2 000 victimes montréalaises. Il préside aussi le banquet de la première fête de la Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin 1834. Appuyant le Parti patriote, il demeure cependant modéré et ne participe pas activement aux rébellions de 1837 et 1838.
Viger occupe différents postes de commissaires, dont celui chargé de l'érection des paroisses et de la construction des églises et celui désigné pour enquêter sur les pertes subies lors des rébellions.
Il est l'auteur d'ouvrages historiques comme Archéologie religieuse du diocèse de Montréal (1850) et Archéologie canadienne: souvenirs historiques sur la seigneurie de La Prairie (1857). Il a aussi consigné différentes notes dans un recueil de 43 volumes intitulé Ma saberdache. Tout au long de sa vie, il s'est intéressé à l'histoire canadienne et à la conservation des archives. Il a notamment été le premier président de la fondation de la Société historique de Montréal, en 1858.
Il est décédé à Montréal le 12 décembre 1858.
Il avait épousé à Montréal, en 1808, Marie-Marguerite La Corne, veuve du major John Lennox.
Références
Notices bibliographiques :
- GRONDIN, F.-X. Jacques Viger. Montréal, Le Messager Canadien, 1942. 31 p.
- LEFEBVRE, Jean-Jacques. « Études généalogiques: la famille Viger, le maire Jacques Viger (1858): ses parents, ses descendants, ses alliés ». Mémoires de la Société généalogique canadienne-française. Vol. XVII (s.d.), p. 203-238.
- MASSICOTTE, Paul. « Jacques Viger, premier maire de Montréal et fondateur de la Société historique de Montréal ». s.a. Montréal: artisans, histoire et patrimoine. Montréal, Fides, 1979, p. 51-62.
- ROBERT, Jean-Claude. « Viger, Jacques ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/