Vestiges de la chapelle du Père éternel
Type :
Patrimoine immobilier
Autre(s) nom(s) :
- Chapelle de l'Hôpital général
- Chapelle du Père éternel
- Chapelle Sainte-Anne
Région administrative :
- Montréal
Municipalité :
- Montréal
Date :
- 1831 – 1833 (Construction)
Thématique :
- Patrimoine de la Nouvelle-France
- Patrimoine religieux (Culte)
Tradition religieuse :
- Christianisme (Catholicisme (rite latin))
Usage :
- Services et institutions (Églises, temples, synagogues et mosquées)
Éléments associés
Patrimoine immobilier associé (1)
Patrimoine mobilier associé (1)
- Tabernacle - Anciennement situé(e) en ce lieu
Plaques commémoratives associées (1)
Groupes associés (2)
Personnes associées (2)
- Bourgeau, Victor (1809 – 1888) - Architecte / concepteur(-trice)
- Sattin, Antoine (1767 – 1836) - Architecte / concepteur(-trice)
Images
Carte
Statuts
| Statut | Catégorie | Autorité | Date |
|---|---|---|---|
| Classement | Situé dans un immeuble patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | 2013-05-23 |
Statuts antérieurs
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Informations historiques
La reconstruction de l'église de l'Hôpital général se réalise en 1831-1833 et termine une campagne de construction que les Soeurs de la Charité - les Soeurs Grises - ont menée depuis 1820 pour rénover et élargir leur ensemble conventuel. Une grande partie de l'ancienne église, construite en 1695 et rétablie en 1766, est rasée, à l'exception des murs latéraux qui sont intégrés au nouveau bâtiment. Ce dernier, conçu semble-t il selon les plans du sulpicien Antoine Sattin, aumônier de la communauté, conserve donc la même largeur que l'ancienne église mais atteint 87 pieds (26,5 m) de profondeur, c'est à dire 27 pieds (8,2 m) de plus en longueur. Une chapelle occupe chacun des bras du croisillon mais seulement celle de l'ouest, la chapelle du Pére éternel, existe toujours aujourd'hui.
L'église ne fait pas l'objet d'autres travaux importants avant les années 1850. À cette époque deux chapelles supplémentaires en forme d'absidiole, dessinées par Victor Bourgeau, sont greffées aux chapelles latérales pour recevoir des statues.
Depuis les années 1810, les Soeurs Grises sont confrontées à un voisinage en plein développement commercial qui devient de moins en moins favorable à leur oeuvre. En 1871, elles quittent leur ensemble de la pointe à Callière et s'installent à l'angle des rues Dorchester (boulevard René Lévesque) et Guy. L'an suivant leur départ, la Ville acquiert une lisière de terrain pour prolonger la rue Saint-Pierre jusqu'à la rue de la Commune, entraînant la démolition de la partie est de l'église. Le reste du bâtiment est transformé en trois unités de deux étages comprenant des magasins ou des bureaux. Ceux-ci seront occupés pendant les prochaines décennies par divers grossistes et manufacturiers.
La Montreal Tinning and Retinning Company, qui se spécialise dans l'étamage et le recyclage de bidons et qui occupe déjà l'ancien bâtiment de la sacristie au sud, loue des parties de plus en plus importantes de l'immeuble à partir de 1937. Seul occupant à compter de 1947, elle y demeure jusqu'en 1962. Trois ans plus tard, les Soeurs Grises démolissent les magasins et les bureaux, ne conservant que les vestiges de leur ancienne chapelle.
Les vestiges sont consolidés et mis en valeur en 1991-1992.
Source : Ville de Montréal, 2007.
Emplacement
Region administrative :
- Montréal
MRC :
- Montréal
Municipalité :
- Montréal
Arrondissement municipal :
- Ville-Marie
Adresse :
- rue Saint-Pierre
Localisation informelle :
Situés derrière l'Ancien hôpital général de Montréal.
Latitude :
- 45° 30' 1.2"
Longitude :
- -73° 33' 16.1"
Désignation cadastrale :
- Lot 1 179 976
