Plaque du fort Jacques-Cartier
Type :
Plaque commémorative
Région administrative :
- Capitale-Nationale
Municipalité :
- Cap-Santé
Date :
- après 1922 – avant 1950 (Installation)
- avant 2001 (Disparition du bien commémoratif)
Thématique :
- Patrimoine commémoratif
Objet de la commémoration :
- Lieu
Thèmes commémoratifs :
- Construction et aménagement du territoire
- Défense
- Population et peuplement
Patrimoine immobilier associé (1)
Événements associés (1)
Personnes associées (2)
Inventaires associés (1)
Description
Près d'ici s'élevait le fort Jacques-Cartier, que le marquis d'Albergatti fut forcé de rendre au colonel Fraser le 10 septembre 1760.
Here stood the Jacques-Cartier fort which the marquis d'Albergatti was obliged to surrender to colonel Fraser on September 10, 1760.
Langue :
- Anglais
- Français
Maître d'oeuvre :
- Commission des monuments historiques
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
---|---|---|---|
Classement | Situé dans un site patrimonial | Ministre de la Culture et des Communications | |
Informations historiques
Le soir de la défaite de la bataille des plaines d'Abraham, l'armée se retire vers la pointe Jacques-Cartier. Lors de son arrivée sur les lieux, Lévis redirige les troupes vers Québec pour reprendre la ville, mais, chemin faisant, il apprend que cette dernière a capitulé. De retour à la pointe Jacques-Cartier, Lévis décide d'y construire un fort afin de réorganiser les forces françaises.
La construction du fort est terminée en novembre, mais les bâtiments internes ne seront terminés qu'à la fin décembre. Au printemps 1760, près de 7000 hommes convergent vers le fort pour se rendre à Québec. Les Français remportent la bataille, mais, comme les premiers renforts arrivant par bateau sont britanniques, Lévis sait que la partie est perdue. Les troupes françaises sont alors redéployées vers Montréal pour la protéger. Le fort Jacques-Cartier perd ensuite de son importance.
Quelques jours après la chute de Montréal, le colonel Fraser se présente devant le fort pour commander sa reddition (tel que le stipule un article de l'acte de reddition de Montréal). Comme les occupants du fort n'avaient pas encore appris la nouvelle, une escarmouche prend place, mais elle sera de courte durée. Le fort est alors remis aux Anglais.
Références
Notices bibliographiques :
- Commission des monuments historiques du Québec. Registre des plaques historiques érigées par la Commission depuis 1922. Québec, CMHQ, 1968. s.p.
- FOURNIER, Rodolphe. Lieux et monuments historiques de Québec et environs. Québec, Éditions Garneau, 1976. 339 p.
- SANTERRE, Simon. Histoire et archéologie du fort Jacques-Cartier : 1759, 1760, son rôle dans la défense de la colonie après la prise de Québec. Université Laval, 2008. 212 p.