Chaumonot, Pierre-Joseph-Marie
Type :
Personne (Homme)
Autre(s) nom(s) :
- Aronhiatiri
- Calmonotius, Pierre-Joseph-Marie
- Calvonotti, Pierre-Joseph-Marie
- Chomonot, Pierre-Joseph-Marie
- Héchon
Date :
- 1611‑03‑09 – 1693‑02‑16
Occupation :
- Auteur
- Membre d'une communauté religieuse
- Missionnaire
Patrimoine immobilier associé (2)
Patrimoine mobilier associé (1)
Plaques commémoratives associées (1)
Groupes associés (1)
Statuts
Statut | Catégorie | Autorité | Date |
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Inventorié | -- | ||
Synthèse
Né à Châtillon-sur-Seine, en France, le 9 mars 1611, Pierre-Joseph-Marie Chaumonot est le fils d'un vigneron et de la fille d'un maître d'école.
Après avoir fréquenté l'école de son grand-père et mené une vie de vagabondage, Chaumonot est admis au noviciat de Saint-André à Rome en 1632 pour devenir jésuite. Il voyage à Florence, à Rome et à Fermo, près de Lorette. Ordonné en 1637, il célèbre sa première messe dans une chapelle appelée la maison de Lorette.
La lecture de la Relation de 1636, écrite par le père Jean de Brébeuf, le convainc de partir pour la Nouvelle-France. Dès son arrivée, en 1639, il quitte Québec avec d'autres religieux en direction de la Huronie. Les débuts de cette première mission sont difficiles car certains Hurons les accusent d'être responsables de l'épidémie qui les décime.
Après avoir appris la langue huronne à la mission Saint-Jean-Baptiste (Cahiagué) en 1640, il oeuvre auprès des Hurons en visitant de nombreuses missions. Ayant survécu à la destruction de la Huronie par les Iroquois, en 1649, le père accompagne les Hurons afin qu'ils puissent s'établir sur un nouveau territoire. En 1662, il se porte au secours du fort de Ville-Marie (Montréal), menacé par la disette et fonde, l'année suivante, la Confrérie de la Sainte-Famille.
Établie dans la région de Québec, la communauté huronne déménage à quelques reprises avant que le père Chaumonot ne fonde, en 1673, la mission huronne de Notre-Dame-de-Lorette. Seuls les Hurons ayant fait ouvertement leur profession de foi dans le christianisme y sont admis. Cette mission devient un lieu de pèlerinage pour les Canadiens, mais aussi des trafiquants d'eau-de-vie qui se mêlent aux pèlerins. Le jésuite tente alors de protéger les Hurons contre l'ivrognerie. Il donne sa démission en 1691 et se retire au collège des Jésuites à Québec.
Il est l'auteur d'une grammaire huronne publiée en anglais en 1831 par la Société littéraire et historique de Québec, et d'une autobiographie publiée à titre posthume en 1869.
Il est décédé à Québec, le 16 février 1693.
Références
Notices bibliographiques :
- COURNOYER, Jean. La mémoire du Québec [En Ligne]. http://www.memoireduquebec.com/
- SURPRENANT, André. « Chaumonot (Calmonotius, Calvonotti, Chomonot), Pierre-Joseph-Marie ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/