Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Balustrade

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • 1697 (Production)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Structures > Élément de bâtiment

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (1)

Groupes associés (1)

Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Description

Partie centrale de balustrade d'église, pivotante, en deux segments, se joignant en chicane. Elle est peinte en brun foncé. La peinture brune des balustres est fortement écaillée, laissant paraître une peinture blanche en dessous. Seuls les balustres semblent avoir été peints en blanc.

La quincaillerie est rouillée. Elle se compose d'un loquet de fer ancien à ressort, situé au centre du côté où les balustrades se joignent. La partie accueillant le penne, sur l'autre portion de balustrade, est manquante. Ce loquet est fixé à la balustrade avec des clous forgés. Une targette au bas de la balustrade s'insérait dans le sol pour la maintenir fermée. Cette targette est fixée à l'aide de vis à tête fendues, non d'origine. Les charnières de la balustrade, fixant ces battants au reste de la balustrade, sont relativement récentes, datant probablement de la fin du 19e siècle ou début 20e.

Le bois de la balustrade est assemblé à l'aide de chevilles.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2021.508.1-2
  • Numéro précédent : 97-423A; 97-423B
  • Numéro précédent : 2002-1150

Lieu de production :

  • Présumé : Amérique du Nord > Canada > Québec > Québec

Dimensions :

  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 66,4 centimètre(s)
  • Largeur (Mesurée / intégral) : 142,5 centimètre(s)
  • Profondeur (Mesurée / intégral) : 22,4 centimètre(s)

Matériaux :

  • Bois (Noyer)
  • Métal (Fer)
  • Peinture

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Cette balustrade fait partie des collections des Augustines de l'Hôpital général de Québec.

La tradition orale associe la fabrication de cette balustrade à l'année 1697 et aux « sieurs Racine ».

1697 est une année de grands travaux chez les Augustines de l'Hôpital général. Le monastère et l'église Notre-Dame-des-Anges ont été achetés quelques années auparavant, en 1692, aux Récollets par Monseigneur Jean-Baptiste de la Croix de Chevrières de Saint-Vallier (1653-1727), deuxième évêque de Québec. Celui-ci le convertit en hôpital général et en confie l'administration aux Augustines. L'état des bâtiments laissés par les Récollets est lamentable, selon les récits des annales, écrits rétrospectivement. Elles racontent: « [...] l'Eglise de Ressembloit dans ce delabrement qu'a une vielle maison ruinée, les dedans du Couvent etoient la meme chose ».

Les Augustines se lancent donc en 1697 dans la restauration de leur église, qui subira une véritable « métamorphose ». La construction d'une balustrade pour le sanctuaire est présente dans l'énumération des améliorations apportées lors de ces travaux.

Les « sieurs Racine » pourraient peut-être être les fils d'Étienne Racine (vers 1607-1689), charpentier et premier colon de la seigneurie de Sainte-Anne-de-Beaupré. Ils ne sont toutefois mentionnés ni dans les Annales, ni dans le journal de l'administration de la communauté, et le nom Racine n'a pu être retracé dans le livre de comptes de cette période.

La forme des balustres est différente de celle des balustres de la balustrade de l'église Notre-Dame-des-Anges actuelle. La balustrade du sanctuaire aurait été en effet remplacée lors des travaux de rénovation de l'église en 1892, en préparation de la célébration du deuxième centenaire de fondation de l'Hôpital général. L'historien de l'architecture Paul Trépanier, se basant sur les écrits du Journal de l'administration, note à cet effet que « Le seul changement notable dans les dispositions de l'église est le remplacement de la balustrade du sanctuaire. On lui conserve son style d'origine tout en lui donnant une implantation différente, car elle est avancée d'un pied en décrivant une courbe pour y recevoir les statues de St Joseph et du Sacré-Cœur ».

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Références

Notices bibliographiques :

  • TRÉPANIER, Paul. Le patrimoine des Augustines du monastère de l'Hôpital Général de Québec. Étude de l'architecture. Québec, Ministère de la Culture et des Communications / Ville de Québec, 2002. 159 p.

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