Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Chandeliers d'autel

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Capitale-Nationale

Date :

  • 1684 – 1687 (Production)

Thématique :

  • Patrimoine religieux

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Ameublement > Appareil d'éclairage
  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet pour l'éclairage

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (1)

Patrimoine mobilier associé (3)

Groupes associés (1)

Personnes associées (2)

Inventaires associés (1)

Description

Deux chandeliers d'autel en argent, de dimensions modestes. La tige est ornée de fleurs en légers reliefs.

Les chandeliers sont marqués du poinçon de l'orfèvre français Alexis I Loir, soit les lettres AL séparées par une croix, deux grains surmontés d'une fleur de lys. Ils portent également le poinçon de la maison commune, soit un « P » surmonté d'une couronne fermée, des années 1684-1687, et celui de la charge des petits ouvrages, soit la lettre « A » entouré de trois étoiles, surmontée d'une fleur de lys sous trois croissants renversés. Ces poinçons se trouvent sous la bobèche. Le bord du pied porte également le poinçon de maître.

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2014.142.1-2
  • Numéro précédent : 97-573a
  • Numéro précédent : 2001.1401.1
  • Numéro précédent : 97-573b
  • Numéro précédent : 2001.1401.2

Lieu de production :

  • Europe > France > Île-de-France > Paris

Dimensions :

  • Diamètre extérieur (Mesurée / intégral) : 11,2 centimètre(s)
  • Hauteur (Mesurée / intégral) : 26,5 centimètre(s)

Matériaux :

  • Métal (Argent)

Poinçon :

  • AL séparées par une croix, deux grains surmontés d’une fleur de lys couronnée

Inscription :

sur le rebord du pied : partie supérieure du poinçon de maître; sous la bobèche : maître : AL séparés par une croix, deux grains surmontés d'une fleur de lys

maison commune : P surmonté d'une couronne fermée des années 1684-1687; charge des petits ouvrages : A surmonté d'une fleur de lys sous trois croissants renversés, deux étoiles sur les côtés du A et une au-dessous

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Informations historiques

Ces chandeliers proviendraient de Monseigneur Jean-Baptiste de la Croix de Chevrières de Saint-Vallier (1653-1727), deuxième évêque de Québec. Ils pourraient faire partie des présents que lui fit Louis XIV, roi de France, lors de sa nomination à ce poste le 25 janvier 1688.

L'orfèvre Alexis Loir (1640-1713) est actif à Paris entre 1670 et 1710. Il y est également l'un des orfèvres du roi.

Monseigneur de Saint-Vallier arrive à Québec en novembre 1688. Les Annales de la communauté des Augustines de l'Hôpital général de Québec relatent rétrospectivement cette arrivée, notant la prodigalité de l'évêque : « Après avoir faits toutes ses bienfaisantes visites dans la ville, il entreprit celle de son Diocèse, et commença par gratifier la cathédrale d'une partie des dons que le Roi lui avoit fait pour sa perfection, décora noblement l'autel; donna de superbes ornemens [...] Il se mit en route pour visitter Exactement toutes les paroisses jusqu'à Montréal, il anima les pasteurs et ses paroissiens à un nouveau zèle pour la bâtisse des Eglises et presbitêres, il leur déclara les sommes que le Roi lui avoit accordé pour les bonnes oeuvres, et les aida en outre de ses propres revenus, il pourvu de vases sacrés d'argents celles qui n'en avoient que d'Etain, en ayant fait faire en france une quantité de toute l'argenterie qu'il avoit eu de chés lui. il fit fondre le baton de sa crosse qui etoit d'argent massif, pour faire des Calice et en fit remettre un de bois, couvert d'une feuille d'argent. C'étoit un présent qu'il avoit reçu de mr... son frere, avec sa chapelle, un plat, et une aiguière de même métail. » (Annales 1709-1729, p.76-77).

Cet extrait suggère que l'évêque arrive en son évêché avec plusieurs pièces d'orfèvrerie. Comme le propose Joanne Chagnon dans son analyse en 2006, il est donc probable que ces chandeliers aient appartenu à Monseigneur de Saint-Vallier, son départ de Paris pour la colonie coïncidant également avec la période d'activité de l'orfèvre.

Monseigneur de Saint-Vallier fonda l'Hôpital général de Québec en 1692 et confia son administration aux Augustines l'année suivante. Il y résida pendant les quatorze dernières années de sa vie et fit des Augustines ses légataires universelles.

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Références

Notices bibliographiques :

  • SAVARD, Guillaume. Le Musée du Monastère des Augustines de l'Hôpital Général de Québec, Les origines d'un trésor monastique, 1930-2005. Québec, AHGQ, 2005. 78 p.

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