Église Saint-Calixte

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Statut	Catégorie	Autorité	Date
Citation	Immeuble patrimonial	Municipalité (Plessisville)	2023-06-05
Statuts antérieurs Avis de motion de citation, 2023-04-03
Inventorié	--

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L'église Saint-Calixte présente un intérêt patrimonial pour sa valeur historique. [Elle] est la troisième église de la Ville de Plessisville. En 1841, la première chapelle-presbytère a été construite en face de l'église Saint-Calixte actuelle. En 1856, la première église St-Calixte, en pierre, est terminée. Le 16 mai 1885, un grand incendie avec de forts vents détruit l'église, le presbytère et presque tout le village. En 1886 commence la construction de la 2e église, où la première messe a lieu le 1er janvier 1888. Malheureusement pour une 2e fois, le 28 février 1898, les flammes viennent raser l'église. À compter de septembre 1898, la 3e église est reconstruite sur le même site que la précédente. Elle est inaugurée le 26 juin 1902 avec la bénédiction solennelle. Il s'agit de la même Église qui est toujours en place depuis cette époque et le bâtiment n'a subi aucune altération par rapport à la conception d'origine;

L'église Saint-Calixte présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale. C'est l'architecte Georges-Émile Tanguay qui réalise les plans. L'église, qui s'illustre tant par sa composition architecturale, ses matériaux, que par son positionnement avantageux dans la trame urbaine, en fait un point de repère. Représentative du courant néoclassique, très populaire en architecture religieuse au Québec entre le 19e siècle et les premières décennies du siècle suivant, cette église se trouve dans un excellent état d'authenticité, la majorité de ses composantes d'origine ayant été conservées soit la volumétrie et la composition du bâtiment ainsi que les volumes en saillie, tels le clocher, les transepts, de même que le chœur et la sacristie de forme arrondie visible à l'arrière de l'édifice. Ce qui s'applique également pour le parement de pierre, les insertions de pierres taillées de couleur plus claire, ainsi que l'ensemble des éléments architecturaux telles les ouvertures se terminant par un arc plein cintre et les clochetons ornant les angles de la façade avant, ainsi que pour les portes, les fenêtres et le revêtement en tôle de la toiture;

L'église Saint-Calixte présente aussi un intérêt patrimonial pour sa valeur paysagère. Située près de la voie publique, l'église possède un très haut clocher constituant un point de repère important dans le paysage de Plessisville.

Source: Ville de Plessisville, 2023.

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Les éléments caractéristiques de l'église Saint-Calixte liés à ses valeurs historique, architecturale et paysagère comprennent, notamment :

- sa volumétrie, notamment les volumes en saillie, tels le clocher, les transepts, de même que le chœur et la sacristie de forme arrondie visible à l'arrière de l'édifice;
- son parement de pierre, dont les insertions de pierres taillées de couleur plus claire;
- son clocher constituant un point de repère important dans le paysage de Plessisville;
- l'ensemble des éléments architecturaux telles les ouvertures se terminant par un arc plein cintre et les clochetons ornant les angles de la façade avant;
- ses portes et ses fenêtres;
- le revêtement en tôle de sa toiture ;
- sa situation, près de la voie publique.

Source: Ville de Plessisville, 2023.

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Les travaux de construction de la première église de Plessisville débutent en 1854 pour se terminer en 1856. Au lendemain de l'incendie du 16 mai 1885 qui ravage le lieu de culte, on entreprend dès 1886 la construction d'une nouvelle église selon les plans de l'architecte Louis Caron de Nicolet. Les travaux, confiés à François Archambault de Joliette, sont terminés en 1887. En mai 1896, l'architecte Georges-Émile Tanguay est approché pour réaliser les plans du parachèvement de l'église et les travaux sont confiés à Paquet et Godbout de Saint-Hyacinthe. Le 28 février 1898, au moment où le parachèvement est en cours de réalisation, un nouvel incendie rase l'église.

Les plans de la nouvelle église sont conçus la même année par l'architecte Georges-Émile Tanguay, et la réalisation est confiée à Paquet et Godbout (maçonnerie et charpente), Langlois et Labrecque (couverture de métal) et Pouliot et Gervais (vitrage et peinture). Le chantier se termine en 1902.

L'intérieur de l'église est orné de peintures signées par les Soeurs du Bon Pasteur de Québec (1944), de reproductions de tableaux de maîtres, oeuvres de l'artiste-peintre Charles Huot et d'une sculpture en bois (saint Calixte) du sculpteur Louis Jobin.

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