Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Signay, Joseph

Type :

Personne (Homme)

Autre(s) nom(s) :

  • Mgr Signay

Date :

  • 1778‑11‑08 – 1850‑10‑03

Occupation :

  • Enseignant / professeur
  • Officier du culte (curé, pasteur, rabbin, etc.)
  • Évêque / cardinal

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (6)

Patrimoine mobilier associé (3)

Images

Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Inventorié --
 

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Synthèse

Né le 8 novembre 1778 à Québec, Joseph Signay est le fils de François Signay, navigateur, et de Marguerite Vallée.

Signay fait des études de théologie au séminaire de Québec de 1797 à 1802. Il enseigne également dans cette institution pendant ses études. Ordonné prêtre en 1802, il est d'abord vicaire à Chambly et à Longueuil avant de d'obtenir la cure de la paroisse de Saint-Constant, en 1804. L'année suivante, il devient le premier curé de la paroisse de Sainte-Marie-de-Monnoir (Saint-Nom-de-Marie) à Marieville. En 1814, l'évêque de Québec, Mgr Joseph-Octave Plessis, insiste pour qu'il accepte la cure de Notre-Dame-de-Québec. Treize ans plus tard, Signay est nommé coadjuteur par l'archevêque de Québec, Mgr Bernard-Claude Panet. À la mort de ce dernier, en 1833, il accède au poste d'archevêque de Québec.

Au cours de son épiscopat, Mgr Signay doit notamment faire face à deux épidémies de choléra et à l'incendie des faubourgs Saint-Roch et Saint-Jean. Il contribue financièrement à l'érection du séminaire de Nicolet (1827-1836) et du palais épiscopal (1844-1845), met sur pied l'oeuvre de la propagation de la foi (1836) et appuie le projet de création d'un diocèse à Montréal, qui sera accepté par Rome en 1836. Il connaît cependant des différends avec les évêques de Montréal, Mgr Jean-Jacques Lartigue, puis Mgr Ignace Bourget. Alors que Mgr Signay, à l'instar de ses prédécesseurs, préconise la prudence et la collaboration avec les autorités britanniques, les évêques de Montréal désirent l'indépendance de l'Église par rapport à l'État. Lors des rébellions de 1837 et 1838, l'archevêque désapprouve les soulèvements. En 1840, il s'oppose au projet d'union du Haut et du Bas-Canada. Au cours de la décennie 1840, il est critiqué pour son inertie et son manque d'ouverture aux changements et aux améliorations proposées par le clergé. Plusieurs désirent sa démission. En 1849, Mgr Signay, malade, laisse finalement l'administration de l'archidiocèse à son coadjuteur, Mgr Pierre-Flavien Turgeon.

Il est décédé à Québec le 3 octobre 1850. Il est inhumé dans la crypte de la basilique-cathédrale de Notre-Dame-de-Québec.

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Références

Notices bibliographiques :

  • CHASSÉ, Sonia. « Signay, Joseph ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • LEBLANC, Jean. Dictionnaire biographique des évêques catholiques du Canada. Montréal, Wilson et Lafleur, 2002. 881 p.

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