Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Station de chemin de croix (Jésus est condamné à mort)

Type :

Patrimoine mobilier (Oeuvre d'art / Ethno-historique)

Région administrative :

  • Saguenay--Lac-Saint-Jean

Date :

  • 1943 (Production)

Thématique :

  • Patrimoine religieux (Culte)

Tradition religieuse :

  • Christianisme (Catholicisme (rite latin))

Classification :

  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Beaux-arts > Peinture
  • Oeuvre d'art / Bien ethno-historique > Objets de communication > Objet de cérémonie > Objet religieux > Objet de dévotion

Éléments associés

Patrimoine immobilier associé (2)

Patrimoine mobilier associé (13)

Groupes associés (1)

Personnes associées (1)

Inventaires associés (1)

Description

La première station du chemin de croix de la chapelle extérieure, qui est peinte directement sur le parement de brique des murs, représente Jésus condamné à mort. La peinture est composée de Jésus, en plan taille de face, portant une toge rouge. Un roseau est glissé entre ses bras et sa poitrine. Sa tête, sur laquelle est posée la couronne d'épines, est auréolée d'un cercle blanc. Au-dessus de Jésus, sur la gauche, se trouve une plus petite image représentant, vraisemblablement, Ponce Pilate, portant une toge blanche, assis près d'une fontaine dans laquelle il semble se laver les mains. Des inscriptions se retrouvent au-dessus à droite et en bas à gauche de l'image. Une petite croix en bois sculpté, sur laquelle est inscrit le numéro de la station, est fixée sous la peinture.

Ginette Laroche, qui fait l'analyse du chemin de croix de la chapelle extérieure dans son Rapport sur les oeuvres d'art et mobilier de l'oratoire Saint-Joseph de l'Hôtel-Dieu Saint-Vallier de Chicoutimi publié en 2008, précise que « pour réussir à peindre directement sur la brique il est plausible que Marguerite Giguère ait eu recours au Stic B, un procédé français mis au point dans les années trente dont le résultat s'apparente à la gouache bien qu'il s'agisse de peinture ordinaire. [Il s'agit d'une peinture émulsionnée à la résine et son application permet de se passer du travail de maçon.] Ceci explique l'absence d'apprêt en même temps que la matité des couleurs dans onze stations, attendu que les stations VI, VII et VIII, placées à l'arrière de la chapelle et peintes sur un enduit blanc, sont plus lumineuses et montrent plus de fluidité dans la touche. »

Numéro de l'objet :

  • Numéro d'accession : 2021.418.1

Lieu de production :

  • Amérique du Nord > Canada > Québec > Saguenay-Lac-Saint-Jean > Chicoutimi

Dimensions :

  • Hauteur (Estimée / intégral) : 84,5 centimètre(s)
  • Largeur (Estimée / intégral) : 57 centimètre(s)

Matériaux :

  • Bois
  • Vernis
  • Peinture

Médium :

  • Peinture

Représentation iconographique :

  • Auréole
  • Couronne d'épines
  • Ponce Pilate
  • Roseau

Inscription :

h.d. : JÉSVS; b.g. : EST / CONDAM- / NÉ À / MORT; sur la croix, sous la peinture : 1

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Statuts

Statut Catégorie Autorité Date
Classement Situé dans un immeuble patrimonial
 

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Informations historiques

Un chemin de croix est un ensemble de tableaux, de reliefs ou de croix, comportant généralement 14 stations, présenté dans une église et illustrant les scènes du chemin parcouru par le Christ vers le Calvaire.

Le chemin de croix, peint directement sur le parement de brique des murs de la chapelle extérieure, a été terminé en septembre 1943, soit une quinzaine de jours après la bénédiction de l'oratoire. Celui-ci a été peint par Marguerite Giguère-Boileau (1905-2001) artiste peintre active de 1935 à 1952. Elle se trouve à être l'épouse de l'architecte associé à Desgagné, Paul Boileau (1906-1989). Léonce Desgagné (1908- 1979), l'architecte de l'oratoire, la rencontre lors de leurs études à l'École des beaux-arts de Québec et lui fait la commande du chemin de croix pour la chapelle extérieure du nouvel oratoire en 1943.

Comme l'indique Ginette Laroche dans son rapport, le chemin de croix de la chapelle extérieure « commence sur le mur ouest pour s'achever sur le mur est. De cette façon, les deux chemins de la Croix mis bout à bout constituent donc une boucle. Les deux ensembles partagent aussi la même palette réduite qui s'harmonise au décor ambiant. »

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