Répertoire dupatrimoineculturel du Québec

Neilson, Samuel

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Inventorié --
 

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Synthèse

Né à Québec, le 8 février 1800, Samuel Neilson est le fils de John Neilson, imprimeur-éditeur, et de Marie-Ursule Hubert.

Dès l'âge de cinq ans, Neilson entre à la grammar school de Daniel Wilkie. En 1816, il part avec son père pour un voyage en Grande-Bretagne et en France. Il s'installe ensuite à Glasgow pour poursuivre ses études dans un collège de la ville. Durant l'été, il suit des cours de tenue de livres, de dessin et de français. Il reçoit son diplôme de maître ès arts en 1819, puis rentre au Canada en passant par les États-Unis.

Dès son retour, Neilson aide son père à l'imprimerie familiale qui est alors la plus importante du Bas-Canada. De 1819 à 1822, il s'occupe des affaires de la maison, participant à l'administration de l'imprimerie, de la librairie et des activités d'édition. En 1822, son père, craignant les conflits d'intérêts en raison de sa position d'imprimeur officiel et de député à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada, lui laisse la direction de l'entreprise, avec un ancien employé, William Cowan. Il reçoit ainsi la propriété du journal la Gazette de Québec qui imprime les documents du gouvernement du Bas-Canada depuis plusieurs années. En 1832, il achète également, avec William Cowan, une librairie située rue de la Fabrique à Québec.

La gestion de la maison ne s'avère pas des plus faciles et dès 1823, Neilson se voit retirer, au profit de John Charlton Fisher, la commission d'imprimeur du roi en raison de sa prise de position en faveur du parti canadien dans le débat sur le projet d'union du Haut et du Bas-Canada. De plus, en 1828, il est appréhendé à quatre reprises sous l'ordre du gouverneur Dalhousie qui n'apprécie ses publications de comptes-rendus d'assemblées populaires ni le fait que Neilson soit allé se plaindre de son administration à Londres. Accusé de diffamation à chaque occasion, il est par la suite relâché sous caution. Les poursuites sont abandonnées la même année, lorsque Dalhousie est rappelé en Angleterre et remplacé par sir James Kempt. En plus de ses problèmes avec les autorités, Neilson doit faire face à la compétition. En 1832, pour concurrencer le périodique le Canadien, la Gazette de Québec, qui était un bihebdomadaire bilingue, paraît dorénavant trois fois la semaine en deux éditions, une française et une anglaise. À tous ces problèmes s'ajoute l'épidémie de choléra qui fait rage la même année. Toute sa famille part alors pour la campagne alors qu'il décide de rester à Québec pour veiller au bon fonctionnement de l'imprimerie.

Épuisé, Neilson part se reposer plusieurs mois en Irlande en 1833. Trois ans plus tard, il met fin à son association avec William Cowan. Le 31 mai 1836, sa santé ne semblant pas vouloir se rétablir, il donne l'imprimerie à son frère William Neilson. Il consulte plusieurs médecins et voyage, entre autres, en Europe et à New York, mais tous ses efforts sont vains.

Il est décédé à New York, le 17 juin 1837.

Il avait épousé à Québec, en 1831, Margaret McSkimming, puis à New York, en 1835, Catherine James.

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Références

Notices bibliographiques :

  • GALARNEAU, Claude. « Neilson, Samuel ». Université Laval/University of Toronto. Dictionnaire biographique du Canada [En ligne]. http://www.biographi.ca/
  • GALARNEAU, Claude. « Samuel Neilson ». Les Cahiers des Dix. No 50 (1995), p. 79-116.

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